Canada
L'auteur, qui a vecu à Cap-des-Rosiers, dans la partie du village aujourd'hui devenue le parc de Forillon, raconte cet épisode de l'histoire du Québec. La bataille que déclenche le gouvernement lorsque le 22 juillet 1970, il annonce à quelques milliers de villageois de la pointe de Forillon en Gaspésie qu'il les exproprie de leurs terres pour faire un parc national.
Histoire du 22e Régiment des Forces armées Canadiennes à l'occasion de son 85e anniversaire. Un ouvrage de militaire sur un régiment créé par et pour les Canadiens français.
L'écrivain André Berthiaume a choisi de donner la parole au compagnon de Jacques Cartier, le Dr Kerjean, lequel consigne dans son journal les deux premiers voyages de l'explorateur malouin avec en toile de fond, les querelles religieuses et les luttes politiques.
Un ouvrage qui s'adresse aux historiens, universitaires, chercheurs et professeurs. Un autre ouvrage sur Groulx me direz-vous? Je répondrais : enfin une analyse complète sur Groulx. Figure incontournable de l'histoire du nationalisme au Québec, quiconque s'intéresse à l'histoire des idées ne peut ignorer Groulx et doit absolument lire cet essai de Michel Bock 2004.
L'incroyable histoire des derniers trappeurs du Grand Nord canadien. Une leçon d'humilité et d'harmonie avec la nature.
Un livre qui rassemble des chroniques publiées dans le journal Le Devoir entre 2003 et 2005. À travers différents thèmes d'actualité, c'est le regard -sans complaisance- de l'auteur sur la société québécoise d'aujourd'hui que partage le lecteur.
L'auteure, romancière québécoise, présente son pays et ses habitants au fil d'entrées diverses : le hockey, C. Dion, les Inuits, la langue française, etc.
« Aujourd'hui, le 3 mai 1957, j'ai 19 ans. En me réveillant ce matin, je pense à ces milliers de kilomètres que j'ai parcourus depuis dix-huit mois et il me semble que j'ai vieilli d'un siècle. Après avoir vécu dans un camp de réfugiés durant deux mois en France, j'ai traversé l'Atlantique et me voilà rendue en Amérique du Nord, au Canada. Je suis immigrante dans un pays dont je ne connais ni les langues ni les coutumes, et je viens de passer l'hiver le plus froid et le plus solitaire de mon existence. [...] Ici, à l'hôpital d'Arthabaska, j'ai la chance de m'arrêter et de déposer mon unique bagage, ma mémoire. [...] Mon travail consiste à prendre soin des nouveau-nés à la pouponnière, de minuit à huit heures, six jours sur sept. Parfois, je chante aux poupons les berceuses que tu me murmurais, il n'y a pas si longtemps. Et quand j'y pense, la nostalgie s'empare de moi et je pleure avec les bébés. »
Alors que notre société se questionne fortement sur les relations que nous entretenons avec les diverses ethnies qui vivent au Québec, nous oublions souvent de réfléchir sur nos rapports avec les autochtones. Depuis le début de la Nouvelle-France, les Blancs et les autochtones se sont côtoyés et ils ont appris à vivre ensemble au fil du temps. De nos jours, nous semblons ne plus nous souvenir des relations amicales déchange et dentraide que nous avons établies avec les premières nations du Québec. Il est donc impératif de rétablir les ponts et de se questionner sur lavenir de nos relations. En retraçant lhistorique des échanges multiethniques entre les autochtones et les Blancs, nous pourrons mieux comprendre les enjeux qui découlent de la nécessité de mettre en perspective notre histoire commune et ainsi ramener le dialogue.
Gérard Bouchard a voulu étudier des intellectuels qui, chacun à sa façon, ont voulu penser ou repenser la nation canadienne-française en formulant des propositions globales de réaménagement ou de relèvement collectif. C'est ainsi qu'il a analysé la pensée d'Arthur Buies, d'Edmond de Nevers, d'Édouard Montpetit et de Jean-Charles Harvey.