Canada
C'est au fil de mes pérégrinations dans tout le territoire de la péninsule Québec-Labrador, dans les villes le long du Saint-Laurent, au sud, mais surtout au nord, sur la Côte-Nord / Nitassinan, à la Baie-James / Eeyou Istchee et dans le Grand Nord / Nunavik, que j'ai fini par mieux comprendre les extraordinaires qualités de la vie métisse. À n'en point douter, l'avenir harmonieux de ce pays passe par la métisserie. Amériquoisie rassemble des essais portant sur l'autochtonie, le nomadisme, le paysage et la nordicité. Témoin, auteur, promeneur et acteur, Jean Désy court le territoire et nous parle de cette aventure dite métisserie.
Un ouvrage qui étudie les peuples autochtones du Canada, de leurs origines à nos jours: les peuples, les territoires qu'ils occupent avant l'arrivée des Européens, les relations avec le gouvernement du Canada, et plus.
Quand Stéphane Dion a remporté la course à la direction du Parti libéral en décembre 2006, bien des Canadiens ont été étonnés de sa victoire. C'était mal le connaître. De ses années d'études à Paris et à Washington à ses débuts soudains en politique fédérale en 1996, Dion s'est toujours battu contre les idées conventionnelles et il a réussi. Dans ce livre, la journaliste Linda Diebel nous fait revivre la transformation de Dion - du jeune politicien sans expérience au dirigeant politique -, en observant le mélange très personnel de persévérance, de logique et de conviction qui lui a permis d'y parvenir.
Pendant son mandat, Catherine Dorion a tenu un journal, relevant tous les moyens par lesquels le pouvoir colonise les êtres, les peuples et notre avenir...
Les souvenirs du caporal Nault, engagé volontairement dans l'armée canadienne puis membre du régiment la Chaudière pendant la Seconde Guerre mondiale. Il revient sur sa participation au débarquement de Normandie, comment il a été fait prisonnier par les Allemands, son évasion, etc.
Le Québec est pauvre. Son niveau de vie est l'un des plus bas en Amérique du Nord. Cette pauvreté relative fait que le Québec n'a plus les moyens de ses ambitions. Et ces retards, au lieu de se résorber, risquent au contraire de s'aggraver sous la pression du choc démographique et de la mondialisation. Éloge de la richesse, c'est un plaidoyer où Alain Dubuc veut convaincre les Québécois de cesser d'avoir peur de la richesse et de la prospérité et où il propose un virage dans la façon de définir nos objectifs collectifs pour que la création de richesse soit au coeur du projet québécois. Il nous fait l'éloge de la richesse en montrant que cette stratégie économique est également une stratégie sociale parce qu'elle donnera au Québec les ressources dont il a besoin pour servir ses valeurs de justice de solidarité.
Les idées que les Québécois et les Québécoises se font d'eux-mêmes et du Québec sont-elles vraies, à moitié vraies, fausses ou à moitié fausses? Par exemple, ce qu'on appelle depuis des décennies le modèle québécois est-il un mythe? Notre système d'éducation, de la maternelle à l'université, fait-il de nous des citoyens très éduqués? Sommes-nous cultivés? Notre culture est-elle menacée? Sommes-nous en santé et heureux? En tant qu'individus et société, sommes-nous travaillants et performants? Sommes-nous féministes, solidaires, tolérants, modernes, et verts? Sommes-nous riches? Sommes-nous viables?
Histoire des liens entre la gauche québécoise et les tenants de l'idée indépendantiste, par le directeur de l'Aut'journal.
Au-delà de grève de la fonction publique du Front commun et l’emprisonnement de ses chefs syndicaux, 1972 est une année de bouleversements politiques, culturels et sociaux, tout en étant marqué par la dépossession politique. Puisant dans les archives de presse, Ducharme revisite les événements qui ont marqué cette année-là sous une plume vivante: les luttes étudiantes et ouvrières, la censure à l’Office national du film, la montée de mouvements féministes et autochtones, les « Cégeps parallèles »... Il dessine le portrait d’une société québécoise anticapitaliste oubliée, montrant jusqu’où le pouvoir est prêt à aller pour mater toute contestation, à coups de lois spéciales et de répression.
Le 24 juillet 1967, Charles de Gaulle, président de la France en voyage officiel, invité des gouvernements de Québec et d'Ottawa, a marqué à jamais l'histoire en prononçant, au balcon de l'hôtel de ville de Montréal, quatre mots - « Vive le Québec libre ! » - dont la portée a traversé le temps.