Canada
Regards croisés sur une amitié paradoxale, sur la place des femmes en politique, les grands options nationales, l’environnement, les défis du vivre ensemble, les grandes joies et les blessures, sans oublier la séduction, les hommes de leur vie et les petits plaisirs de l’existence.
James Gabriel, l'ex grand chef mohawk, a d quitter précipitamment la terre de ses ancêtres à la suite d'actes de vandalisme puis à l'incendie de sa maison par une bande de voyous organisés qui échappent à la police et font la loi sur ce territoire. L'homme en exil ne cherche pas à se venger et garde foi en une justice immanente. Celui qui a voulu assainir les moeurs et les pratiques sur cette terre, y prévoit un avenir sombre d à ce qui risque d'évoluer en une désintégration sociale accélérée.
« Comment peut-on être Québécois(e) ? », telle est la question que se pose une jeune Persane, itinérante par atavisme et voyageuse par curiosité, récemment arrivée au Québec pour y poursuivre des études littéraires. À une amie restée en Perse, Roxane fait part de ses étonnements, de ses commentaires et du drôle de pacte qui la lie à ceux-là mêmes dont le comportement souvent lui échappe et à ces lieux qui lui paraissent « d’une inaliénable étrangeté ». L’identité comme inquiétude, énigme et fiction.
Au cours des années 1970, 1980 et 1990, pendant que les ténors de la souveraineté promettaient aux Québécois d'irréparables séquelles émotives s'ils ne la faisaient pas, Bourassa, absolument réfractaire à tout romantisme, faisait appel à leur bon sens, chiffres à l'appui. De la baie James au lac Meech, de la crise d'Octobre à celle d'Oka, de la défaite de 1976 au spectaculaire retour de 1985, de la maîtrise du pouvoir à la maladie, on suit la bête politique à la trace. Et derrière, peu à peu, se profile un homme parfois insaisissable et louvoyant, mais toujours honnête et attachant, un homme de bonne volonté qui aime profondément son pays, le Québec.
Au croisement de l'histoire, de l'humour et de l'esprit, il y a Jean-Claude Germain, l'incontournable et inamovible chroniqueur de la Nouvelle-France. Il était là, dans les coulisses des forts, en marge des champs de bataille, tapi dans l'ombre des ruelles de Montréal et de Québec. Il a tout vu, tout entendu, tout lu, et il nous raconte tout. Vingt épisodes, consacrés à autant de personnage ou d'événements marquants, attendent le lecteur en instance de jubilation.
Dans ce troisième tome de Nous étions le nouveau monde, Jean-Claude Germain continue à remettre à l'heure les pendules d'une histoire trop souvent ignorée, faisant revivre la seconde moitié tourbillonnante du 19e siècle, une période où l'on assiste à la naissance du Québec tel qu'on le connaît et du nationalisme canadien-français.
Avec le deuxième tome de Nous étions le nouveau monde, Jean-Claude Germain continue à revisiter la galerie des personnages essentiels de l'épopée québécoise, des lendemains de la Défaite jusqu'au Rapport Durham, en s'attardant sur les événements les plus significatifs de cette période. Après ce que l'envahisseur appelle « la Conquête », des générations de Canadiens français font le dur apprentissage du joug anglais et, dans la mesure des faibles moyens politiques et juridiques qui sont les leurs, résistent à l'assimilation prônée par les Anglais.
Des premiers contacts jusqu’au récent Plan Nord, la rencontre entre les Autochtones et les descendants des Européens est au cœur du développement économique, politique et culturel du territoire aujourd’hui nommé Québec. Cet héritage commun, avec ses contradictions et ses tensions, nous est parfois rappelé dans des circonstances difficiles, comme celles de la Crise d’Oka et du mouvement Idle No More. Écrit par des auteurs chevronnés cet ouvrage unique en son genre propose une série de dix-huit essais qui plongent au cœur des réalités et des enjeux historiques et contemporains des onze peuples autochtones du Québec.
Commençant le 26 septembre 1968, au moment du décès tragique de Daniel Johnson, cette famillographie permet de revivre le parcours trépidant du père et des deux fils, Daniel et Pierre-Marc, qui eux aussi, d'abord animés de motivations différentes, se lanceront dans l'arène politique. D'où viennent l'intérêt pour le service public et le goût de la politique des Johnson? Quel rôle ont joué les femmes dans leur ascension? Quels sont les véritables accomplissements des trois hommes, dont le destin a fait qu'aucun n'a réussi à terminer un mandat de premier ministre ?
Raconter l'aventure singulière de Rivard, c'est se souvenir du Québec au moment où la province se cherchait des héros, c'est se souvenir d'autres temps et d'autres moeurs, c'est découvrir l'un des «meilleurs» de sa profession. Un bandit pratiquement adulé par toute une génération. Lucien Rivard ne fut pas qu'un simple criminel. Depuis près de cinquante ans, il alimente toujours les discussions et les souvenirs. Son histoire méritait d'être racontée.