Théâtre
Michèle Guigon mène sa vie comme une (en)quête. L’air de rien, ou d’un accordéon, par petites touches pleines de lucidité et de poésie, elle s’interroge et ses questions nous emmènent dans un voyage drôle et bouleversant. Avec cette nouvelle escale, elle déploie des trésors de délicatesse, de subtilité, de fantaisie. Comme au sommet d’un art qu’elle peaufine depuis des années, elle saisit ces brins de vie à pleines dents, tire l’extraordinaire de l’ordinaire, met du soleil dans ses interrogations, ses émotions. L’humour pour balancier, l’accordéon comme comparse, elle « funambulise » sur le fil de la vie et nous fait passer du rire aux larmes. Le texte du spectacle créé à l'Espace 1789 de Saint-Ouen en avril 2008 est accompagné de sa version enregistrée.
M. Guigon passe sa vie au scalpel avec humour, faisant de son mauvais caractère, de sa famille, du temps qui passe et de l'amour le terrain de jeu de réflexions existentielles farfelues mêlant drôlerie et émotion. Le texte du spectacle créé à la Comédie de Caen en mars 2011 est accompagné de sa version enregistrée.
Nom: Bourcier. Prénom: François. Qualité: poilus. Avec un s. Car il les incarne tous, ces jeunes hommes partis la fleur au fusil dans la tiédeur de l’été 1914. Il raconte leur histoire, le front, les tranchées. Il est la voix des anonymes broyés par la machine de guerre. Certains s’égarent dans la folie, d’autres trouvent refuge dans la prière, d’autres encore fuient dans l’alcool. Les blessés qu’on en vient à envier, les mutilations volontaires, les fusillés pour l’exemple… Il montre la déshumanisation au quotidien. Alain Guyard a consacré trois ans à élaborer ce texte à partir de chroniques et de témoignages. On retrouve le jeu bouleversant du comédien de « Résister c’est exister ».
Onze tableaux et sept personnages pour conter l'histoire d'un couple improbable: une jeune Allemande et un soldat canadien que leur désarroi a uni le temps de faire un enfant et que les caprices promotionnels d'un politicien réunit à nouveau.
Trois pièces respectivement publiées en 1963, 1958 et 1952.
Deux pièces de théâtre.
Le texte, accompagné de nombreuses illustrations, est adapté d'un spectacle théâtral qui interroge avec humour l'orthographe en pointant ses absurdités.
Un monde où défilent les ombres d'une société viennoise qui n'est presque déjà plus qu'un souvenir, et dont les ridicules affectueusement caricaturés par Hofmannsthal ont la grâce des choses disparues.