Théâtre

A la fin des années 1940, les employés et les responsables d'un atelier de confection, tous Juifs, confient quelle a été leur expérience de la Seconde Guerre mondiale : la déportation, la vie dans la clandestinité ou encore le passage en zone libre.

Pièce de théâtre adaptée du conte Le Petit Chaperon rouge. La petite fille apprend par le loup déguisé en caporal qu'elle est en fait une Uf et qu'elle n'a pas le droit d'avoir du beurre, une galette ou un capuchon rouge, car la loi l'interdit. L'oeuvre est accompagnée d'un dossier avec un carnet de mise en scène et des repères historiques.

"C'est quand cette pièce est finie, qu'elle commence ; que Motel, le tailleur, Arnold, le coiffeur, tous les autres, tournent en nous à l'idée fixe ; nous cherchons à deviner leur passé, leur avenir ; et chacun de leurs gestes connus ou inconnus fait lever des questions sur l'antisémitisme, la France, Israël, le théâtre, ainsi de suite à l'infini." Michel Cournot (1974)

A la faveur d'une intervention chirurgicale, le pauvre orphelin voit défiler les différentes étapes de sa vie. Entre un père absent, qui s'identifie parfois avec l'idée de Dieu, et une mère jeune quand il est enfant, et très vieille quand il est adulte, le pauvre orphelin a des difficultés à comprendre ce monde.


M. Guigon passe sa vie au scalpel avec humour, faisant de son mauvais caractère, de sa famille, du temps qui passe et de l'amour le terrain de jeu de réflexions existentielles farfelues mêlant drôlerie et émotion. Le texte du spectacle créé à la Comédie de Caen en mars 2011 est accompagné de sa version enregistrée.

Michèle Guigon mène sa vie comme une (en)quête. L’air de rien, ou d’un accordéon, par petites touches pleines de lucidité et de poésie, elle s’interroge et ses questions nous emmènent dans un voyage drôle et bouleversant. Avec cette nouvelle escale, elle déploie des trésors de délicatesse, de subtilité, de fantaisie. Comme au sommet d’un art qu’elle peaufine depuis des années, elle saisit ces brins de vie à pleines dents, tire l’extraordinaire de l’ordinaire, met du soleil dans ses interrogations, ses émotions. L’humour pour balancier, l’accordéon comme comparse, elle « funambulise » sur le fil de la vie et nous fait passer du rire aux larmes. Le texte du spectacle créé à l'Espace 1789 de Saint-Ouen en avril 2008 est accompagné de sa version enregistrée.

Nom: Bourcier. Prénom: François. Qualité: poilus. Avec un s. Car il les incarne tous, ces jeunes hommes partis la fleur au fusil dans la tiédeur de l’été 1914. Il raconte leur histoire, le front, les tranchées. Il est la voix des anonymes broyés par la machine de guerre. Certains s’égarent dans la folie, d’autres trouvent refuge dans la prière, d’autres encore fuient dans l’alcool. Les blessés qu’on en vient à envier, les mutilations volontaires, les fusillés pour l’exemple… Il montre la déshumanisation au quotidien. Alain Guyard a consacré trois ans à élaborer ce texte à partir de chroniques et de témoignages. On retrouve le jeu bouleversant du comédien de « Résister c’est exister ».

Onze tableaux et sept personnages pour conter l'histoire d'un couple improbable: une jeune Allemande et un soldat canadien que leur désarroi a uni le temps de faire un enfant et que les caprices promotionnels d'un politicien réunit à nouveau.

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