Philosophie
Ce dialogue met en scène les dernières paroles de Socrate. Le propos en est ce que le philosophe doit savoir de la mort, et comment face à elle il doit se comporter.
Qu'est-ce que la science ? Ou encore : au nom de quels critères un énoncé peut-il être présenté comme science ? A cette question, le Théétète apporte trois tentatives de réponse qui sont autant d'impasses : la science n'est ni sensation, ni opinion vraie, ni opinion vraie accompagnée d'une définition. Echec d'une discussion stérile, attente déçue de qui se croyait convié au spectacle d'un accouchement de la vérité ? Non, si l'on sait lire dans le Théétète la leçon du socratisme : la science, c'est de savoir que la science nous échappe. Le Théétète, en pratiquant l'impasse, s'érige en carrefour. S'y rencontrent, quand y est tentée une solution de l'énigme des irrationnelles, l'histoire des mathématiques ; celle, très platonicienne bien qu'encore la nôtre, de la philosophie ; les pouvoirs de la rhétorique , car c'est en elle, à bien entende le sophiste, qu'il nous faut apprendre à reconnaître la science ; la question, enfin, que Platon n'a cessé de poser : comment rétablir la dialectique dans ses droits ?
Un dialogue entre deux sophistes à propos de l'enseignement de la vertu.
Dans ce dialogue, Platon compare la civilisation de l'Athènes du passé et celle de l'Atlantide qui s'opposent comme deux idéaux différents. À la vertu raisonnable et à la force mesurée des Athéniens est confrontée la puissance brutale et sans frein des Atlantes.
Dialogue de Socrate et du devin Euthyphron à propos de la piété.
Ce dialogue entre Socrate et Phèdre fait suite au Banquet et traite comme lui de la beauté, de l'amour, de l'art de discourir.
Ce texte majeur de la philosophie antique signe la naissance de la philosophie du langage. Il s'interroge sur les rapport du mot et de la chose.
Comprend le texte intégral et une présentation commentée du dialogue aporétique sur l'enseignement de la vertu. Avec une analyse autour de l'oeuvre.
Sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens dans lequel Platon s'attaque au fondement de la démocratie et esquisse une nouvelle forme de pouvoir. Il se veut le protocole éthique d'un engagement politique et débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres.
Deux brefs dialogues écrits entre la mort de Socrate et le premier voyage en Sicile de Platon en 388 avant J.-C. Le philosophe s'interroge sur l'éducation, et la nature du courage mais également sur l'essence de la pitié. La réfutation des définitions successives montre ce qu'il en est des fausses certitudes.