Philosophie
Dialogue en Crète d'un Athénien et de deux Crétois sur les lois, les intentions du législateur, la cité de l'avenir et son organisation, les vertus, la politique, la société, l'éducation, les arts, les sciences et la religion.
Dialogue de Socrate et du devin Euthyphron à propos de la piété.
Sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens dans lequel Platon s'attaque au fondement de la démocratie et esquisse une nouvelle forme de pouvoir. Il se veut le protocole éthique d'un engagement politique et débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres.
Dialogue en Crète d'un Athénien et de deux Crétois sur les lois, les intentions du législateur, la cité de l'avenir et son organisation, le mariage, l'éducation, l'organisation de la justice, etc.
Ce célèbre dialogue de Platon, sommet de la métaphysique occidentale, interroge les degrés et l'unité de l'être.
Ce dialogue met en scène les dernières paroles de Socrate. Le propos en est ce que le philosophe doit savoir de la mort, et comment face à elle il doit se comporter.
Traduction du dialogue qualifié d'aporétique, c'est-à-dire sans conclusion.
Comment parler des origines ? Comment dire ce que furent la naissance de l'univers, celle de l'homme, celle de la société ? Du Timée au Critias, la réponse ne varie pas : c'est à un discours qui constitue son objet que revient la tâche explicative. D'un côté, la cosmologie du Timée qui cherche les conditions d'une connaissance du monde sensible. De l'autre, le récit de la guerre qui opposa l'Athènes ancienne à l'Atlantide, relaté par deux fois (Timée, Critias) ; ou comment aussi naît un mythe toujours présent à notre imaginaire d'hommes modernes. Platon raconte ici des histoires et fonde la méthode scientifique. Poète ou philosophe ? Il ne choisit pas.
Qu'est-ce que la science ? Ou encore : au nom de quels critères un énoncé peut-il être présenté comme science ? A cette question, le Théétète apporte trois tentatives de réponse qui sont autant d'impasses : la science n'est ni sensation, ni opinion vraie, ni opinion vraie accompagnée d'une définition. Echec d'une discussion stérile, attente déçue de qui se croyait convié au spectacle d'un accouchement de la vérité ? Non, si l'on sait lire dans le Théétète la leçon du socratisme : la science, c'est de savoir que la science nous échappe. Le Théétète, en pratiquant l'impasse, s'érige en carrefour. S'y rencontrent, quand y est tentée une solution de l'énigme des irrationnelles, l'histoire des mathématiques ; celle, très platonicienne bien qu'encore la nôtre, de la philosophie ; les pouvoirs de la rhétorique , car c'est en elle, à bien entende le sophiste, qu'il nous faut apprendre à reconnaître la science ; la question, enfin, que Platon n'a cessé de poser : comment rétablir la dialectique dans ses droits ?
Les derniers dialogues entre Platon et Socrate : trois discours retraçant le déroulement du procès qui mobilisa toute la cité d'Athènes. Socrate se défendra avec l'arme qu'il manie le mieux, le langage. Il refusa de prendre la fuite comme le lui conseillait Criton et s'empoisonna à la ciguë.