Philosophie
Un des dialogues de Platon les plus lus et étudiés. Chef-d'oeuvre littéraire et philosophique, il porte sur l'amour. Luc Brisson en renouvelle la lecture en proposant de l'interpréter en regard des pratiques sexuelles des Athéniens de la Grèce classique.
Dialogue de Socrate et du devin Euthyphron à propos de la piété.
Comment parler des origines ? Comment dire ce que furent la naissance de l'univers, celle de l'homme, celle de la société ? Du Timée au Critias, la réponse ne varie pas : c'est à un discours qui constitue son objet que revient la tâche explicative. D'un côté, la cosmologie du Timée qui cherche les conditions d'une connaissance du monde sensible. De l'autre, le récit de la guerre qui opposa l'Athènes ancienne à l'Atlantide, relaté par deux fois (Timée, Critias) ; ou comment aussi naît un mythe toujours présent à notre imaginaire d'hommes modernes. Platon raconte ici des histoires et fonde la méthode scientifique. Poète ou philosophe ? Il ne choisit pas.
Premier volume d'une série de trois contenant les cours sur les dialogues socratiques que l'auteur a dispensés au cours de plus de trente années d'enseignement. Il aborde la problématique philosophique de ces textes dans un dialogue qui ressemblerait à celui de Platon et de ses élèves.
Dialogue en Crète d'un Athénien et de deux Crétois sur les lois, les intentions du législateur, la cité de l'avenir et son organisation, le mariage, l'éducation, l'organisation de la justice, etc.
Qu'est-ce que la science ? Ou encore : au nom de quels critères un énoncé peut-il être présenté comme science ? A cette question, le Théétète apporte trois tentatives de réponse qui sont autant d'impasses : la science n'est ni sensation, ni opinion vraie, ni opinion vraie accompagnée d'une définition. Echec d'une discussion stérile, attente déçue de qui se croyait convié au spectacle d'un accouchement de la vérité ? Non, si l'on sait lire dans le Théétète la leçon du socratisme : la science, c'est de savoir que la science nous échappe. Le Théétète, en pratiquant l'impasse, s'érige en carrefour. S'y rencontrent, quand y est tentée une solution de l'énigme des irrationnelles, l'histoire des mathématiques ; celle, très platonicienne bien qu'encore la nôtre, de la philosophie ; les pouvoirs de la rhétorique , car c'est en elle, à bien entende le sophiste, qu'il nous faut apprendre à reconnaître la science ; la question, enfin, que Platon n'a cessé de poser : comment rétablir la dialectique dans ses droits ?
Ce célèbre dialogue de Platon, sommet de la métaphysique occidentale, interroge les degrés et l'unité de l'être.
Dialogue en Crète d'un Athénien et de deux Crétois sur les lois, les intentions du législateur, la cité de l'avenir et son organisation, les vertus, la politique, la société, l'éducation, les arts, les sciences et la religion.
Ce dialogue met en scène les dernières paroles de Socrate. Le propos en est ce que le philosophe doit savoir de la mort, et comment face à elle il doit se comporter.
Les lettres présentent, par rapport au reste de l'oeuvre de Platon, un double intérêt : là seulement le philosophe parle à la première personne, là seulement il se décrit en action. Les Lettres nous présentent un autre Platon que celui des dialogues, celui qui, tout jeune homme, veut jouer un rôle politique à Athènes et qui, plus tard, cherche à réaliser à Syracuse les projets politiques qu'on trouve exposés d'abord dans la République, puis dans le Politique et dans les Lois. Plar là, Platon ouvre une tradition qui se maintiendra après lui, comme en font foi, entre autres, les exemples de Descartes auprès de Christine de Suède, de Voltaire auprès de Frédéric II de Prusse ou de Diderot auprès de Catherine II de Russie : celui du philosophe conseiller du chef d'état. Traduction inédite et présentation de Luc Brisson