Philosophie
Un journal philosophique formé de textes sur divers thèmes tels le mariage pour tous, la PMA, l'euthanasie, la liberté d'opinion, le communautarisme. L'auteur tente de conjurer le catastrophisme, réfutant le postulat de choc des civilisations et conceptualisant la notion d'éthique minimale : ne pas nuire aux autres sans céder à la tentation potentiellement paternaliste de faire le bien. ©Electre 2016
Une histoire mondiale de la philosophie en 34 tableaux, de Pythagore à Derrida en passant par Sénèque, Pascal, Kant et Sartre. Chaque portrait tente de saisir l'essence de leur pensée et de synthétiser une idée à travers un détail emblématique tel que le gant de Machiavel, la coupe de Socrate et la plume de Voltaire.
Le philosophe s'appuie sur 1984 d'Orwell et Le meilleur des mondes d'Huxley ainsi que sur des exemples ignorés par les médias, voire tabous, des dérives de l'idéologie transhumaniste, notamment en matière d'eugénisme, pour illustrer les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction délibérée de l'homme.
Suite à une évocation de ses années de pensionnat chez les salésiens, origine de sa révolte et de son refus des a priori de la philosophie traditionnelle, Michel Onfray livre un "manifeste hédoniste" où s'exprime une "pensée existentielle radicale". Six parties: Une méthode alternative - Une éthique élective - Une érotique solaire - Une esthétique cynique - Une bioéthique prométhéenne - Une politique libertaire. 2006.
Constatant que seuls les protagonistes les plus austères de la philosophie sont connus, M. Onfray propose d'étudier vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Il traite dans ce deuxième volume de philosophes tels que Amaury de Bène, Eloi de Pruynstinck, Erasme, couvrant la période qui va du Ier siècle av. J.-C. au XVIIe siècle.
Qu'est-ce qui réunit la mort d'un père sous un ciel sans étoiles, un jardin d'enfance, l'enfouissement d'un spéléologue, les fragrances d'un champagne de 1921, le hérisson des tziganes, la coquille d'un mollusque, l'anguille des Sargasses, un ver parasite, le vin biodynamique, la poésie des peuples sans écriture, un masque africain, des haricots sauteurs, des acacias qui communiquent, un philosophe zoophile, des végétariens exploiteurs de poules, des porcs en batterie, des toréadors habillés en femmes, un curé athée, un matérialiste mort d'une indigestion de pâté de faisan, une peinture pariétale, un alignement de pierres, une fête du soleil indienne, une église catholique, les anges et les comètes, les trous noirs, un haïku, une toile d'Arcimboldo, le Land Art, la musique répétitive, entre autres fragments d'une Brève encyclopédie du monde ? Le cosmos. Cet ouvrage, dont Michel Onfray écrit qu'il est son premier livre , propose une philosophie personnelle de la nature. Contempler le monde, comprendre ses mystères et les leçons qu'il nous livre, ressaisir les intuitions fondatrices du temps, de la vie, de la nature, telle est l'ambition de Cosmos, qui renoue avec l'idéal païen d'une sagesse humaine en harmonie avec le monde.
Une quinzaine de textes du philosophe dans lesquels, notamment, il rend hommage à Bartabas, fait l'éloge de Proudhon, prend le parti de Camus contre Sartre, et salue l'oeuvre et la mémoire de Lucien Jerphagnon dont il fut l'élève à l'université de Caen. Il évoque également Pascal, Diderot ou encore Nietzsche.
On peut philosopher en charentaises, tranquille, sans mettre en jeu le monde comme il va ; on peut aussi user de la philosophie comme de la dynamite - en nietzschéen. C'est ce que propose Michel Onfray dans cet Antimanuel qui interroge philosophiquement le monde réel à partir de questions très contemporaines : l'esclavage généré par les sociétés libérales, les nouvelles limites de la liberté dessinées par le Net, la possible production génétique de monstres, la haine généralisée pour l'art contemporain, la passion du mensonge chez les politiciens, etc.
Présentation des principes de la philosophie atomiste illustrée par le philosophe romain Lucrèce. Ce dernier propose une conversion, c'est-à-dire l'abandon de son ancienne vie motivé par un nouveau point de vue sur le monde. Sa pensée définit le réel comme purement matériel, l'amour comme un remède à la passion ou encore la mort comme une simple modification de la matière.
Quinze longues lettres adressées aux jeunes philosophes et aux étudiants dans lesquelles l'auteur résume sa conception du sentiment d'être français. Il défend un art de vivre et de penser qui s'inspire tour à tour de Rabelais, Voltaire, Marivaux ou encore Camus. Il dénonce les faux-semblants moralisateurs de l'époque et le transhumanisme, l'infantilisation des peuples ou la régression écologique. ©Electre 2021