Jeunesse - Fictions

Les enfants Baudelaire, Violette, Klauss et Prunille, ont échappé aux griffes de leur cupide oncle Olaf. Dans ce second épisode, ils rencontrent un autre membre éloigné de la famille, le professeur Montgomery, spécialiste des reptiles. Le trio est à nouveau éprouvé par une série de malchances. Les malheurs n'arrivant jamais seuls, voilà qu'oncle Olaf réapparaît.

Cher lecteur, Tu viens sans doute de prendre ce livre et tu l'entames par la fin, ou plutôt par ce petit texte à la fin, à seule fin d'y détecter le fin mot de l'histoire ou cherchant peut-être à savoir si la fin est vraiment la fin, autrement dit la fin de la série qui commençait par tout commence mal. Sans pour autant être une fin de série, ce livre est en effet le dernier tome des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, et je ne saurais trop t'en déconseiller la lecture, même si tu as trouvé le courage d'ingurgiter les douze tomes précédents. Du début à la fin, la fin n'est qu'une série d'abominations, dont une tempête du style fin du monde, un breuvage à donner le tournis et du poisson cru en bouillie, sans parler de moutons sauvages, d'une cage à oiseaux rococo et de perturbants mystères au sujet des parents Baudelaire. Je m'étais fait un devoir de relater par le menu l'histoire de ces orphelins et ma mission touche à sa fin. De ton côté, libre lecteur, tu as sans doute d'autres missions et si j'étais toi je m'abstiendrais de lire la fin, de crainte que cette fin ne m'achève. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket.

L'histoire de trois enfants qui n'ont pas de chance et à qui il n'arrive que des misères.

Le pire épisode à ce jour de la vie des orphelins Baudelaire - leur bref passage dans une clinique véreuse -, ce qui en fait l'ouvrage le plus sinistre jamais publié depuis l'invention de l'imprimerie. C'est bien simple, dans ce volume, tout est détestable d'un bout à l'autre : un télégramme sans réponse, une opération sans raison, des ballons en forme de cour, une rengaine à donner la migraine, des chirurgiens qui n'en sont pas et des informations troublantes au sujet d'un incendie. À l'évidence, pareille lecture n'a rien d'une partie de plaisir. Moi qui ai fait serment de narrer ce récit sans omettre un seul détail sordide, je suis bien placé pour savoir qu'il ne mérite que la corbeille à papiers, où tu l'as sans nul doute péché. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket.

Les trois enfants se retrouvent dans une scierie dont le patron est leur nouveau tuteur, mais derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une embûche. Lunettes cassées, affreux puits de casseroles, pinceuse géante, fumée de cigare qui parle, mystérieux cas d'hypnose, chewing-gum à tous les repas - rien ne leur sera épargné.

Cher lecteur, à moins d'être une bernique, une anémone de mer ou un bernard-l'ermite, sans doute préfères-tu éviter les excès d'humidité saline. En ce cas, il serait plus sage de ne pas te plonger dans le présent ouvrage, qui voit les orphelins Baudelaire sombrer au plus profond des mers, du doute et du désespoir. Las ! L'océan d'infortune qui les engloutit là est bien trop insondable pour se laisser décrire en trois mots, aussi n'en citerai-je que quelques éléments au compte-gouttes - de la recherche vaine d'un objet disparu à un champignon mortel et un poulpe d'acier, et de l'appel à l'aide d'un ami perdu de vue à une salade du chef infiniment douteuse. Après des mois et des années consacrés à relater les malheurs de l'infortuné trio, je me sens moralement obligé de continuer à explorer ces abysses d'une noirceur indicible. Mais par bonheur pour toi, cher lecteur, rien ne t'oblige à te jeter corps et âme dans ces eaux tristement salées. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket."

Le pénultième péril se passe dans un hôtel aux étages numérotés selon le système Dewey. Les orphelins jouent les grooms et tentent de repérer leurs ennemis. Dans La fin, le trio Baudelaire débarque sur une île étrange après une tempête. Les enfants vont être accueillis par les habitants au premier abord pacifique. Ils vont faire de nombreuses découvertes dont celle de leur propre histoire. ©Electre 2025

Une pension de la pire espèce avec règlement stupide, crabes mal tunés, moisissures coulantes, violon écorcheur d'oreilles, redoutables tests de contrôle et triple dose de système métrique. Telles sont les malédictions qu'affrontent les orphelins Baudelaire dans ce consternant épisode

Hormis les patinoires et les pistes de ski, les choses glissantes sont rarement très plaisantes - anguilles ou escaliers cirés ou certaines mains que la politesse oblige à serrer. Hélas pour eux, dans le présent volume, les enfants Baudelaire se retrouvent en terrain très glissant, expression signifiant ici qu'ils vont risquer le dérapage, expression signifiant ici qu'ils vont s'aventurer sur une pente savonneuse, expression signifiant ici qu'ils vont être affreusement tentés de jouer avec le feu. Mais d'autres horreurs que la sortie de piste guettent le trio dans cet épisode : moucherons féroces et cavernes malfamées, sinistres visiteurs et messages sibyllins, aubergine géante et piège perfide, sans parler d'une vraie débâcle, ni de l'apparition d'un revenant qui n'est même pas un fantôme.

Violette, 14 ans, Klause, 12 ans, et le bébé Prunille ont perdu leurs parents dans un incendie et sont poursuivis par des vilains qui en veulent à leur fortune. Une série qui se situe entre humour et gothique littéraire et où se croisent également un M. Poe, le comte Olaf aux doigts crochus comme un vampire et la fontaine Aléa, qui se met en marche quand bon lui semble. ©Electre 2022
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