C'est la question du commerce des êtres dans les sociétés marchandes qui est soulevée : c'est l'impuissance de celui qui paie. Quel est le rapport de l'amour avec la loi morale, qu'il déjoue et qu'il appelle à la fois ? Cela veut dire quoi, un amour accompli, sinon sa perte, la perte de ce qu'on n'a jamais eu ? Désirer, n'est-ce pas, comme disait Lacan, donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas ? 1982.
Une jeune femme, mystérieusement attirée par un café où un meurtre a été commis, s'y rend et y retourne. Elle y rencontre un inconnu avec qui elle parle de tout, du crime et de rien.
Une vieille femme installée dans une ancienne colonie française débarque à Paris pour retrouver son fils Jacques, un noceur et joueur invétéré à qui elle voue un amour immodéré malgré plusieurs années de séparation. Celui-ci vit avec Marcelle, une femme timide et effacée, qui travaille comme entraîneuse dans le même bar-dancing que lui. Les trois personnages se retrouvent ainsi rassemblés.
Paru en 1943, le premier texte de M. Duras porte en germe les thématiques de l'oeuvre à venir : l'empire de la famille sur les êtres, la passion mortifère, l'ennui et la fatigue d'une humanité désoeuvrée, le questionnement existentiel. Premier roman.
Agé de 78 ans, M. Andesmas achète une maison pour sa fille Valérie, et décide d'y faire construire une terrasse dominant la vallée. Ce récit relate son attente entre 16h et la tombée de la nuit de l'entrepreneur.
Un homme qui veut changer sa vie s'engage sur un bateau. Sur ce bateau il y a une femme qui court le monde à la recherche du marin de Gibraltar qu'elle a aimé et qui a disparu. L'amour naît entre l'homme qui veut changer sa vie et la femme qui cherche le marin de Gibraltar. Ensemble, ils vont rechercher avec scrupule ce marin disparu. S'ils le trouvent ce sera la fin de leur amour.