L'Assommoir est, en 1870, un bar, rue Poissonnière, à Paris. C'est là, dans les vapeurs d'alcool, que se noue la tragédie de Gervaise. Abandonnée par le père de ses deux enfants, elle épouse l'ouvrier zingueur Coupeau. Heureux, ils travaillent douze heures par jour jusqu'à ce que Coupeau tombe d'un toit. Ils s'enfoncent alors dans la pauvreté, le vice et l'alcoolisme.
Le père Merlier, propriétaire du moulin est satisfait : les fiançailles de sa fille sont dans un mois. Mais la guerre est déclarée, les Prussiens sont là et s'avancent vers le moulin.
E. Zola cherche à déterminer les causes de l'incompréhension entre les hommes et les femmes, en explorant toutes les couches de la société, pour livrer une véritable étude sociologique sur le mariage.
L'actrice Nana dévore les hommes, croque les héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir.
Les Esquisses parisiennes, publiées en 1866 avec le Vœu d’une morte, sont des croquis de femmes (La Vierge au cirage, Les Vieilles aux yeux bleus, L’Amour sous les toits), non point de Parisiennes du grand monde, comme celle que campait un Arsène Houssaye, mais de femmes humbles, déshéritées, que Zola regarde d’un œil quasi fraternel et dessine d’un trait de crayon estompé.
Ces contes évoquent la fraîcheur et la naïveté de la jeunesse, à travers le personnage de Ninon, figure de l'adolescence. Certains récits possèdent une touche fantastique, voire violente. D'autres recèlent une pointe d'insolite ou de satire politique.