« Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. » Enfermé dans son sous-sol, le narrateur canalise sa haine en rédigeant ses carnets où il déverse toute sa bile contre l’espèce humaine.
Un homme tombe amoureux d'une jeune femme mariée à un vieillard. Alors qu'il est logé par l'étrange couple, sa passion devient dévorante fait place à la folie.
Qui a bien pu voler le pantalon tout neuf d'Astafi Ivanovitch ? Le seul coupable possible jure ses grands dieux que ce n'est pas lui... et pourtant... Une histoire émouvante et édifiante où Dostoïevski nous livre des portraits d'hommes simples, bons, et faibles.
Un homme aisé épouse une jeune fille pauvre et pense qu’en lui épargnant la misère il a gagné une autorité totale sur elle. Déçue la jeune fille se réfugie dans le silence et va même jusqu’à envisager de le tuer. Se sentant coupable de cet acte manqué elle tombe malade et se résigne à son sort. Lui finit par comprendre qu’il l’aime, mais c’est trop tard; elle se suicide en se précipitant par la fenêtre, une icône à la main.
Un conseiller titulaire, honnête et pur se sacrifie pour une jeune fille, offensée et triste, qu'il entrevoit à peine et trouve le but de sa vie dans cette abnégation. Cette histoire d'amour se change en tableau de l'injustice sociale.
Deux coeurs solitaires et rêveurs s’ouvrent l’un à l’autre dans ces quatre "Nuits Blanches" de Saint-Pétersbourg où le soleil se lève à une heure du matin.
Alors qu'il est arrêté pour complot politique, Dostoïevski compose en prison Le petit héros qui reprend le thème, fondateur pour lui, de l'enfance "pensive" et annonce déjà certaines situations d'"Humiliés et offensés". Son personnage, un jeune garçon de onze ans, y découvre les joies, les espoirs fous et les souffrances de l'amour, en s'éprenant d'une belle dame mariée.
À Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et renfermé, a interrompu ses études faute d’argent. Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté. Mais il se croit aussi appelé à un grand avenir.
Ces quatre feuilletons ont été longtemps ignorés et on a même contesté leur authenticité. En 1847 Dostoievski fréquente les cercles mondains de Pétersbourg, mais il n’aime pas leur superficialité ni leur hypocrisie. Il discute d’idées nouvelles, déplore l’état de la Russie d’alors et pense à son avenir. Il touche à de multiples sujets et se plaît à opposer les mentalités russe et européenne. L’ironie est souvent amère…