Alexis Ivanovitch est précepteur dans une famille au bord de la ruine, séjournant à Roulettenbourg. Il écrit dans son le journal sa passion amoureuse non partagée pour Paulina !
En 1849. Dostoïevski est condamné au bagne pour ses idées. Déporté au sud-ouest de la Sibérie, dans la forteresse d'Omsk, où il passe cinq ans, il y côtoie des criminels et des hommes du peuple, des voleurs aussi bien que des condamnés politiques. De cette expérience douloureuse, où l'impossibilité d'être seul rivalise en cruauté avec les sévices et le travail forcé, l'auteur tire les Récits de la maison des morts.
La tyrannie imbécile et inépuisable d'un Tartuffe de province, Foma Fomitch Opiskine, sa haine inexpugnable envers le monde qui a fait de lui un raté, sont prétextes à mettre en scène, face à ce personnage peu avenant, les différents degrés de l'humiliation volontaire, la bonté ridiculisée, la faiblesse grotesque.
Le petit fonctionnaire, Vassia Choumkov, qui jouit de la bonne disposition de son chef de bureau, tombe amoureux, se voit aimé et devient fou par reconnaissance. Cet homme un peu bossu, qui ne pèse rien, qui veut peser le moins possible sur les autres, ressent d'un coup, jusqu'à en être progressivement écrasé, le poids du monde, dans une ville oppressante. Une de ses nouvelles les plus poignantes.
Un récit peu connu du grand public dont le héros est un faux libéral qui déguise ses véritables motivations derrière un prétendu besoin de se rapprocher du peuple.
Le père Fiodor Pavlovitch, malhonnête et débauché et ses trois fils légitimes : Mitia, impulsif, orgueilleux, sauvage ; Ivan, intellectuel, raffiné, intransigeant et Aliocha, sincère, pieux et naïf. Et le fils illégitime, Smerdiakov, libertin cynique vivant en serviteur chez son père. L'un d'eux sera parricide.
Le père Fiodor Pavlovitch, malhonnête et débauché et ses trois fils légitimes : Mitia, impulsif, orgueilleux, sauvage ; Ivan, intellectuel, raffiné, intransigeant, et Aliocha, sincère, pieux et naïf. Et le fils illégitime, Smerdiakov, libertin cynique vivant en serviteur chez son père. L'un d'eux sera parricide.
Composé en 1870, ce roman fut écrit en exil, au milieu de grandes difficultés matérielles, et d'abord dans une intention polémique et pamphlétaire : il s'agissait pour Dostoïevski de combattre les révolutionnaires du type Netchaiev.
Un court récit qui s'inscrit dans la tradition dostoïevskienne des courts monologues imprécatoires : le héros, convaincu de son inutilité au monde, projette de se suicider et n'en est dissuadé que par un évènement fortuit.