Dans "Les grands-pères", il y a la mort, l'auteur et le lecteur. Le lecteur serait un citadin ayant des nostalgies rurales, n'ayant jamais retrouvé à la ville le bonheur des grands-pères. 1971.
S'inspirant des contes traditionnels paysans qui ont baigné son enfance, l'auteur entreprend de leur donner une seconde jeunesse, en réécrivant librement certaines de ces légendes et en en inventant d'autres. Au total, neuf récits hauts en couleur, écrits dans une langue savoureuse. Hommage au terroir québécois. 1998.
Dans ce livre l'auteur se passionne pour Pierre Leroy, ce Français qui, pour avoir voulu se faire casser la tête chez les barbares de Chine, est devenu Zouave, Trappiste et réformateur de l'enseignement, ce qui l'a emmené au Québec. 1982.
Ce roman époustouflant et d'une écriture toute en grimaceries, pleine d'humour noir et d'humeurs rouges, est le soixantième ouvrage paru de Victor-Lévy Beaulieu.
Des textes déjà publiés dans les médias et inédits : sur les vieux penseurs grecs, sur ce génie que fut Jean-François Champollion, sur la Conquête de l'espace et sur l'inscription de notre littérature nationale au travers des mots américains. On y trouve également quelques entrevues importantes que VLB a accordées à la revue Possibles et à Lettres Québécoises ainsi qu'un fort beau texte de Josée Blanchette sur la solitude, publié dans Le Devoir.
Dans cet ouvrage, Victor-Lévy Beaulieu raconte comment sa passion pour les mots l'a mené à l'écriture et à l'édition, d'abord dans l'empire de Berthold Brisebois, puis aux Éditions du Jour avec Jacques Hébert. Pour des raisons politiques, il fonde en 1973, avec Léandre Bergeron et Guy Saint-Jean, les Éditions de L'Aurore. Après avoir mis sur le marché une quatre-vingtaine d'ouvrages en moins de deux ans, la maison fait faillite.
Le narrateur, handicapé depuis une polio contractée enfant, suit à travers le monde les indices que lui laisse Judith, son premier amour. Ce jeu de piste le mène du Québec au Gabon en passant par l'île de Pâques.
Satan Belhumeur est un diable d'homme. Tanné de vivre une vie de fou et de pauvre malyreux, il s'est procuré un tonneau qu'il a roulé aux environs des Trois-Pistoles et là, écoeuré, il a laissé pourrir dans la poussière deux saint-joseph, puis il s'est promené, flambant nu, dans la bourgade, tenant d'une main son pénis et de l'autre une lanterne. Et il s'est écrié : « Je cherche un homme ! » Ce n'est que plus tard qu'il se rendra compte que cet homme qu'il cherche n'est que l'homme de lui-même.
Tiré du téléroman du même nom présenté en partie à la télévision de Radio-Canada en fin d'année 2004 et début 2005 [...]. De Cacouna à Montréal en passant par les hauts et bas du pays de Témiscouata, Le bleu du ciel est un portrait saisissant d'une société souvent cachée, qui a mal en elle-même, c'est aussi un long voyage dans un pays d'espaces grands et beaux, celui du Bas-du-Fleuve sous ses ciels bleus.