Théâtre
Huguette et Léonce sont deux retraités. Ils ne reçoivent jamais de visite, sauf celle du facteur, tous les 25 du mois. Mais un jour, quelqu'un d'autre sonne à leur porte. C'est Irène, elle vend des encyclopédies à domicile. Dès qu'ils la voient, Huguette et Léonce croient reconnaître leur fille Isabelle disparue depuis quinze ans...
Suite à un grave accident, Audrey nous raconte le long processus de réappropriation de sa propre histoire.
Courtes pièces de théâtre variées et plaisantes.
La dernière pièce de Tchekhov apparaît comme la chronique d'une transition entre un passé révolu, celui des grandes propriétés familiales, et un avenir riche de promesses individuelles. Une succession de tableaux poétiques constituent cette pièce en quatre actes.
Alors qu'ils dînent dans leur salle à manger, monsieur et madame Bélier sont interrompus par la sonnerie du téléphone. Or, ils n'ont pas d'abonnement téléphonique. A l'autre bout du fil, leur interlocuteur insiste et affirme parler à un certain monsieur Schmitt. Les Bélier se rendent alors compte que leur appartement a changé et se demandent s'ils ne seraient pas monsieur et madame Schmitt. ©Electre 2023
Sol, c’est comme un Raymond Devos québécois, mais plus politique. Il nous raconte des choses vraies. C’est un joueur de mots avec une invention qui laisse sur le séant. Il nous fait rire avec un matériau intelligent. Pour nous transmettre cela, il fallait une diseuse de haute volée. C’est Marie Thomas, funambule de l’âme qui balance les mots mordorés de Sol comme si c’était sa langue maternelle.
La pièce a pour toile de fond une chambre dans un petit hôtel parisien : l'hôtel des Batignolles. Vont y défiler des êtres aussi drôles qu'hétéroclites, certains proches parents de Feydeau, d'autres d'Agatha Christie, dont les aventures et mésaventures donneront le sentiment de plonger dans un roman tout à tour drôle, cocasse, burlesque, féroce.
Sous forme de soliloque, une mère au foyer raconte son quotidien, ponctué de tâches domestiques, d'élaboration de listes de toutes sortes et de souvenirs de sa défunte voisine Caroline.
Michel Tremblay met en scène quatre bourgeoises d'Outremont réunies dans le salon maternel. Elles parlent de leurs goûts, de la culture, et à travers leur affrontement c'est la théorie dramatique de l'auteur qui est formulée. Le théâtre est le produit d'une société et il est vain de se refuser tels que nous sommes. Le titre cite (ironiquement) Molière et Giraudoux. L'introduction est de Laurent Mailhot, lequel souligne bien que cette pièce est un plaidoyer pro domo et une attaque contre les détracteurs "cultivés" du dramaturge (cf. p. 9-19 de la version imprimée).
Jean-Marc, professeur de cégep de trente-huit ans, reçoit chez lui son ex-amant, dont le père se meurt dans une lente agonie. Ce lieu est chargé d’odeurs et d’émotions, de souvenirs heureux et de non-dits moins heureux qui vont guider les personnages dans leurs conversations. Leur séparation, après sept ans de vie commune, revient hanter ces deux hommes que le bonheur avait touchés de son aile. Car depuis la fin de leur relation, ils se sont retrouvés seuls et ont dû affronter chacun à sa manière leurs démons quotidiens : Jean-Marc en se montrant raisonnable et en oubliant le grand amour ; Luc en choisissant de retomber en amour dix fois par jour.