Sciences sociales
De la peste noire à nos jours, les modèles successifs du mourir, depuis le triomphe de la mort chrétienne à la fin du Moyen Age jusqu'à la mort hospitalière, en passant par la mort baroque du grand cérémonial, la mort éclairée de la philosophie naturelle... pour déboucher sur cette fin toute récente du tabou sur la mort, une histoire des représentations de la mort.
De la peste noire à nos jours, les modèles successifs du mourir, depuis le triomphe de la mort chrétienne à la fin du Moyen Age jusqu'à la mort hospitalière, en passant par la mort baroque du grand cérémonial, la mort éclairée de la philosophie naturelle... pour déboucher sur cette fin toute récente du tabou sur la mort, une histoire des représentations de la mort.
"Malaise", "crise d'identité", "démotivation", "quête de sens" ... Une question lancinante se pose : le social serait-il devenu barbare, étranger aux conditions qui l'ont vu émerger ?
Du trône céleste aux sanisettes parisiennes, de la chaise haute des bébés au Voltaire du centenaire, cet essai, ponctué de remarques et de souvenirs personnels, explore les dimensions symboliques, historiques, esthétiques, pratiques de ces meubles qui nous supportent.
S'appuyant sur un récit de la vie des singes, le primatologue apporte sa contribution aux débats contemporains sur le genre, l'égalité ainsi que sur l'opposition entre les phénomènes naturels et culturels dans les rapports humains. S'il ne conteste pas l'existence de différences entre les sexes, il promeut un modèle inclusif qui les embrasse plutôt qu'il ne les nie. ©Electre 2022
Gérard Wajcman explore et questionne l’idéologie de l'hypervisible de plus en plus présente dans nos sociétés où les caméras de surveillance sont légions et font parties désormais du paysage naturel des villes.
Kleist, Goethe, Hölderlin, Don Juan, Hamlet, Van Gogh, Cézanne ou tels protagonistes d'un opéra de Mozart. Toutes ces figures énigmatiques ou complexes, R. Walser (1878-1956) les évoque dans des proses courtes, poétiques, légères ou graves.
Née en 1906, Eva raconte son siècle et sa vie d'assistante sociale.
C'est bien connu, manger est un besoin essentiel. Or, certains ont la chance et le privilège de s'alimenter plus souvent que d'autres. Ce geste, répété trois fois par jour, a pourtant des conséquences qui dépassent largement les limites de l'estomac. En effet, les habitudes alimentaires de chacun ont des répercussions sur la santé des gens, sur celle de la planète et sur les populations qui y vivent. Ainsi, manger devient un geste hautement politique sur lequel nous pouvons exercer un pouvoir. L'envers de l'assiette est un guide alimentaire nouveau genre : engagé et socialement responsable. Ce guide pratique propose un éveil de la conscience sociale par les choix alimentaires que nous faisons. Il nous apprend qu'il est possible et simple de modifier notre alimentation grâce à quatre concepts : les 3N-J (Nu, Non-loin, Naturel et Juste). Le Nu touche l'emballage des aliments. Le Non-loin concerne le chemin parcouru par les aliments. Le Naturel suggère la réduction de produits chimiques dans la production agricole et la transformation des denrées. Enfin, le Juste a trait aux inéquités engendrées par les systèmes d'échanges, le partage inégal des ressources et propose quelques solutions pour y remédier. Un indispensable pour mordre à pleine dents dans la vie.
En cherchant à comprendre comment la fête de la Nativité est devenue l'événement mercantile par excellence de la société contemporaine, l'auteur nous invite à revivre l'accès du Québec à la modernité. Le sociologue Jean-Philippe Warren nous donne ici un livre aussi divertissant qu'érudit.
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