Sciences sociales
Un essai sur la notion d'hospitalité et sa pratique, qui pose la question du libre don et de l'obligation, de la confiance et du discernement, de la générosité et de la justice. L'auteure raconte des histoires concrètes d'hospitalité d'où se dégagent des leçons d'humanité
À une époque où l'identité masculine parait vacillante, noyée dans l'uniformisation générale, réduite à des faits biologiques ou à des concepts psychanalytiques, Jacqueline Kelen ose s'interroger sur l'éternel masculin. Un éternel masculin nourri de mythes héroïques, de chevaliers et de troubadours, d'enchanteurs et d'esthètes.
Stéphane Kelly propose ici la première grande analyse sociologique de la génération X. Nés au tournant des années 1960, dans leuphorie des Trente Glorieuses, les X ont été séduits par linsouciance et larrogance des premiers boomers, par leur culte de la rupture pour la rupture [...]. Stéphane Kelly analyse la génération X sous tous ses angles (éducation, religion, emploi, famille, sexualité, politique). La première section du livre traite de lenfance de la génération X, bercée par lenthousiasme de ses aînés et les grands rêves quils ont fait miroiter. La deuxième partie analyse lentrée dans lâge adulte des X, au tournant des années 1980, qui réalisent que lidéal de vie poursuivi par leurs parents est hors datteinte et adoptent une attitude sceptique face aux grandes utopies politiques. La troisième section dessine de façon fictive une série de trajectoires singulières dindividus de la génération X. Dans la quatrième section, lauteur décrit les quatre filières professionnelles les plus payantes à cette époque : les vedettes, les thérapeutes, les juristes et les managers.
Tous les Noirs sont supposés identiques, produits d'une tradition immuable, aimant les mêmes choses, avec plein de trucs dans la peau et le sang, comme le rythme, le vol ou le mensonge. Pourquoi m'enfermerais-je dans cette image qu'ils voudraient pétrifiée ? Dans le sang, je n'ai que des globules. J'ai le droit d'aimer Beethoven comme Dupont aime la flûte des Andes. J'apprécie l'opérette et non le tam-tam ou le Griot que je ne connais même pas. J'ai le droit d'être de Dijon et pas du Zambèze. Je suis cadre et non éboueur. J'ai sur le front l'onction chrétienne et non musulmane. Quand je dis MOMO, je pense à Maurice et non à Mohamed. J'ai le droit de croire que l'on peut aimer les sauterelles de Ngomezap sans être plus sauvage#que le mangeur de grenouille, j'ai le droit de dire que les Blacks sont une fabrication hybride qu'il faut éradiquer du paysage social français. Mais surtout, j'ai au fond du coeur l'espoir qu'un jour, il deviendra évident qu'un Français peut se nommer Mamadou, et quand on vit dans un pays comme la France depuis vingt ans, on soit considéré comme français même avec la couleur de sa peau.
Sur la question du racisme, la neutralité n'est pas une option: tant que nous ne nous impliquons pas dans la solution, nous faisons inéluctablement partie du problème. Conteur hors-pair et enseignant talentueux, Ibram X. Kendi nous aide à admettre que tout un chacun se fait, de temps à autre, complice du racisme - inconsciemment ou non. En racontant son propre voyage du racisme à l'antiracisme, il nous montre comment faire notre part et démolit le mythe de la société post-raciale, donnant ainsi naissance à une nouvelle et nécessaire perception du racisme : qu'est-il? Où se cache-t-il? Comment le reconnaître? Qu'en faire?
Mauro, un jeune cuisinier autodidacte, traverse Paris à vélo pour travailler dans des établissements variés, de la brasserie au bistro gastronomique en passant par le restaurant étoilé et la cantine branchée. A travers son histoire, l'évocation d'un monde méconnu, violent, haut lieu de la culture nationale mais aussi le récit d'un apprentissage, celui de gestes et de savoir-faire. ©Electre 2016
La journaliste décrypte l'emprise croissante de la multinationale sur le contrôle de la vie et la mutation des sociétés : promotion de l'intelligence artificielle, des médicaments bioélectroniques, des manipulations génétiques, de l'exploitation des données personnelles, censure de sites Internet, pratique d'une évasion fiscale massive entre autres
À qui appartient la ville ? Sûrement pas aux femmes. Souvent le théâtre des violences, la ville repose sur des fondations sexistes. Kern s’attarde à la manière dont les relations de genre, de classe, de race et d'âge se déploient dans la ville. Elle nous invite à redéfinir et à nous réapproprier les espaces urbains. Comment rendre nos villes plus féministes ?
Les problèmes écologiques et sanitaires, leurs enjeux pour l'avenir et leur analyse sont traités à contre-courant des discours traditionnels et conventionnels.
Aujourd'hui, en France, plus de 60.000 petites filles sont excisées. Plus de 130 millions de femmes dans le monde ont enduré ces mutilations. Le témoignage de Khady est celui d'un enfant qui, à l'âge de sept ans, a vécu ce cauchemar et qui, devenue adulte, a pris conscience de la cruauté de cette pratique.