Poésie
Le poète partage une succession de saynètes sur les lieux et les habitants du canton de Genève inspirées de son expérience personnelle. L'ensemble est accompagné de onze photographies de l'auteur.
La vie est louée et vénérée tout au long de ces poèmes hindoux.
Après plus de 15 ans de création sous le nom de Queen Ka dans le milieu de la poésie performative, Elkahna Talbi livre pour la première fois au public les textes qu'elle a déclamés sur scène entre 2005 et 2020. Avec des textes inédits sur la démarche artistique de l'autrice et sur la place essentielle qu'ont la scène et la musique dans son écriture
Pomme Grenade présente la femme amoureuse, désireuse et désirée. Le poème creuse les chemins de l’amour et de l’intimité face à l’autre. Qui devient-on en désir et en amour? Tantôt on se reconnait dans l’autre, tantôt on découvre un ailleurs troublant. Y a-t-il une intimité possible avec celui ou celle qui n’appartient pas au groupe ou à la tribu ? Comment s’aiment les corps enracinés et déracinés ? Comment s’inscrit le territoire dans la chair ?
Recueil de poésie où les tâches quotidiennes du monde paysan atteignent une dimension quasi épique. La poétesse prend ses distances avec le registre émotif ou psychologique pour mieux s'ancrer dans le quotidien humble et banal. Les rituels du travail et autres routines traduisent à la fois l'écoulement du temps et la résistance à l'inexorabilité de son flux.
Édition bilingue anglais-français. Recueil de poèmes urbains reflétant la misère de la société contemporaine, les vies étriquées qui y périclitent et les nouvelles générations désenchantées.
Dans La maison de ma mère , Souvankham Thammavongsa médite sur le sens que l’on donne aux moments et souvenirs d’enfance et aux marques laissées par le temps et la distance. Les animaux, la culture pop dans laquelle elle a grandi, l’histoire tragique du Laos, son pays natal, la guerre et les bombes, les vacances en famille et les vieilles photos sont autant de lieux et d’objets de mémoire et de silences. Les silences chargés, à leur tour, évoquent des événements des plus ordinaires aux plus traumatiques qu’on ne saurait aborder que par l’oblique, par fragments.
Dans la première partie de ce recueil poétique à l'écriture luxueuse, déclamatoire, lyrique, précieuse, un "je" féminin établit, avec le silence d'un "tu" masculin grandiose, une forme d'intimité qui n'a pas peur de la soumission, comme l'affirmait Gilles Pellerin à l'émission "Book-club" du 7 mars 1983. De cette incommunicabilité (complexement battue en brèche), Célébration du prince passe à une inter-relation plus complète, mais toujours difficile. Thème central: la séduction; l'éternel féminin et son vis-à-vis mâle. Une auteure qui n'hésite pas à braver les interdits féministes de l'heure. D'où les réticences de Caroline Bayard qui, dans un jargon émotif, affirme que "pour prendre ici son plaisir c'est du gestuel sans référence qu'il faut y voir.
Les poèmes de P. Theurillat font résonner les photographies de D. Theurillat, prises sur des matériaux naturels et des objets bruts travaillés par le temps.
Des vers courts, dépourvus de majuscules, où le «je» lyrique, très en phase avec une propension (toute calviniste) à l'effacement, se présente sans cris ni débordements.