Près d'Arromanches, la famille Chanteau a recueilli Pauline, une petite cousine de 10 ans devenue orpheline. Généreuse, la petite remplit le foyer de bonheur, mais alors que l'enfant grandit, les crises de goutte de l'oncle Chanteau se multiplient, la santé mentale de son fils Lazare se détériore et l'héritage de Pauline est dilapidé par ses tuteurs.
Trouvée transie de froid au pied de la cathédrale et recueillie par le couple Hubert, Angélique Rougon grandit entourée d'amour. Ses bienfaiteurs sont brodeurs. Leur profonde et sincère piété s'exprime dans leur travail et dans les broderies dont ils parent les vêtements et ornements ecclésiastiques destinés à la cathédrale. Angélique est un modèle d'obéissance et de renoncement. Fine brodeuse, elle travaille aux côtés des Hubert dans leur atelier. Jeune filLe rêveuse, elle attend un amour immense.
Jean, le frère de Gervaise, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise, mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles.
Une peinture sociale de la mort en cinq tableaux ; texte assez lugubre, certes, mais ô combien réaliste, décrivant les derniers jours d’un noble, d’un bourgeois, d’une commerçante, d’un fils d’ouvrier et d’un paysan.
L'Assommoir est, en 1870, un bar, rue Poissonnière, à Paris. C'est là, dans les vapeurs d'alcool, que se noue la tragédie de Gervaise. Abandonnée par le père de ses deux enfants, elle épouse l'ouvrier zingueur Coupeau. Heureux, ils travaillent douze heures par jour jusqu'à ce que Coupeau tombe d'un toit. Ils s'enfoncent alors dans la pauvreté, le vice et l'alcoolisme.
Le père Merlier, propriétaire du moulin est satisfait : les fiançailles de sa fille sont dans un mois. Mais la guerre est déclarée, les Prussiens sont là et s'avancent vers le moulin.
E. Zola cherche à déterminer les causes de l'incompréhension entre les hommes et les femmes, en explorant toutes les couches de la société, pour livrer une véritable étude sociologique sur le mariage.
L'actrice Nana dévore les hommes, croque les héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir.
Les Esquisses parisiennes, publiées en 1866 avec le Vœu d’une morte, sont des croquis de femmes (La Vierge au cirage, Les Vieilles aux yeux bleus, L’Amour sous les toits), non point de Parisiennes du grand monde, comme celle que campait un Arsène Houssaye, mais de femmes humbles, déshéritées, que Zola regarde d’un œil quasi fraternel et dessine d’un trait de crayon estompé.