Deuxième volume : Le coeur de Paris entaillé par les larges avenues de Napoléon III que des spéculateurs véreux s'arrachent, ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi mais tout s'est dénaturé autour de lui : son épouse Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désoeuvrée ; son fils Maxime, l'amant efféminé de sa belle-mère.
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense, ce bazar est une catastrophe pour le quartier
Éloigné de Paris depuis plusieurs mois à la suite de mauvaises affaires, Saccard est bien décidé, à cinquante ans, à refaire fortune et à redevenir un des maîtres de la Bourse.
Deux soldats se lient d'amitié durant la guerre de 1870. Jean Macquart incarne les valeurs rurales alors que Maurice Levasseur est plutôt intellectuel.
Vingtième volume. A Plassans, berceau provençal de sa famille, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde. Ce sont moins ses patients qui l'occupent que ses recherches médicales, largement tournées vers l'hérédité et l'histoire des Rougon-Macquart dont il a constitué l'arbre généalogique. Sa vieille mère voudrait voir ces papiers détruits pour qu'enfin disparaisse toute trace de la honteuse naissance de la famille.
Septième volume : L'Assommoir était un bar, rue Poissonnière, à Paris, en 1870. C'est là, dans les vapeurs d'alcool, que se nouera la tragédie de Gervaise. Abandonnée par le père de ses deux enfants, elle épouse l'ouvrier zingueur Coupeau. Heureux, ils travaillent douze heures par jour jusqu'à ce que Coupeau tombe d'un toit. Ils s'enfoncent alors dans la pauvreté, le vice et l'alcoolisme.
Quinzième violume. Jean, le frère de Gervaise dans L'Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Le beau-frère de celle-ci, Buteau, multiplie les obstacles. S'il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille.