En 1962, René Dumont alertait : "L'Afrique noire est mal partie" alors que l'indépendances se levait sur le continent, résolu à prendre son destin en main. Quarante ans plus tard, l'Afrique se meurt : victimes des guerres, génocides... La moitié du continent est dévastée par des guerres d'écorcheurs ; l'autre vivote entre crise et corruption, tribalisme et anarchie. Émigration clandestine, fuite des cerveaux, le SIDA frappe partout. Pourquoi l'Afrique meurt-elle ?
En 1962, les indépendants décident de prendre leur destin en mains. La moitié du continent est dévasté par les guerres et les maladies, l'autre vivote entre crises et corruption. Après avoir été martyrisée par l'esclavagisme et soumise par les colonies, l'Afrique se suicide.
Pointant l'inadéquation entre les populations, soit 1,25 milliard d'Africains contre 510 millions d'Européens, le journaliste-écrivain montre que la pression migratoire ne peut que s'accentuer et soumettre l'Europe à une épreuve sans précédent. Refusant l'égoïsme nationaliste et l'angélisme humaniste, il appelle à relever ce défi en sachant arbitrer entre intérêts et idéaux.
Cette biographie est aussi un retour sur le passé et une interrogation sur l'avenir du pays. Winnie Mandela épouse de l'étoile montante de l'ANC, doit affronter au quotidien l'apartheid pendant les 27 années d'emprisonnement de son mari, et c'est elle qui inspire la résistance contre l'ordre ségrégationniste. Mais elle perd tous ses postes dans le mouvement anti-apartheid à la libération négociée.
