Ce journal de bord d'une vie spirituelle, dont la richesse est exceptionnelle, est aussi la chronique des travaux et des jours d'un homme tout à fait ordinaire. Et c'est cette description du néant de la vie quotidienne qui fait, de ce livre de F. Pessoa, un chef-d'oeuvre.
A travers la figure d'Erostrate qui, en incendiant le temple d'Ephèse accéda à la célébrité, F. Pessoa propose un essai sur la création littéraire et la reconnaissance de l'écrivain.
La première oeuvre d'A. Caeiro, maître naturaliste des hétéronymes inventé par l'écrivain lisboète. Berger imaginaire, il mène le troupeau de ses idées et propose sa définition des verbes voir, aimer, lire, marcher, entre autres.
Des textes en prose qui s'inscrivent dans la démarche propre à l'écrivain d'imaginer des points de vue multiples : des paradoxes, des fables s'achevant par une morale philosophique et politique, des histoires d'horreur et de mystère, des contes compassionnels.
Ces textes inédits révèlent des aspects encore inconnus de l'écrivain : ils constituent un journal de sa vie intérieure, tout entière tournée vers l'autoanalyse et un questionnement incessant de la vie et de sa mission de poète. Ces écrits très intimes, sans aucun tabou, montrent l'angoisse, la solitude et la lucidité de l'écrivain et la genèse d'une personnalité exceptionnelle.
Recueil de notes, poèmes et essais de Pessoa proposant une interprétation exigeante et poétique de Lisbonne qui communique la fragilité, les rêves et le hors-champ d'un homme en quête d'absolu.
Conte initiatique datant de 1917 dans lequel le narrateur évoque sa vie paisible chez ses parents, jusqu'au jour où il aperçoit un homme en noir qui le pousse à quitter sa maison pour prendre une route sans savoir où elle mène. Il est soumis à la tentation et subit différentes épreuves.