Abandonné à sa naissance en 1882 et recueilli par la maîtresse de piano du village, Jean-Baptiste Rouet ne profitera que quelques années de sa mère adoptive qui, hélas ! décède prématurément. Passant de l'orphelinat à des maisons d'accueil, il subira de multiples déboires. Débardeur à Montréal, il fait la connaissance de Mignonne Turin, fille de notaire, qu'il épousera en 1903 malgré le mépris de son beau-père.
À la fin de juillet 2008, trois anciens camarades de collège dans la jeune quarantaine se retrouvent dans le chalet de l’un d’eux, à Sainte-Anne-des-Lacs. Leur but ? Reprendre contact et livrer, chacun à son tour, le récit de leur sinueux cheminement depuis leur amitié au cégep, rompue par des routes divergentes. Confortablement installés pour un week-end de liberté totale, loin de Josée, Marianne et Louise, ils ne s’attendaient toutefois pas à quatre jours de pluie, qui les confineront entre les murs du chalet.
Au moment de célébrer leur quarantième anniversaire de mariage, Jeanne et Martial Durelle décident de se séparer, de prendre chacun leur vie en main et de poursuivre leur route l'un sans l'autre plutôt que de mourir d'ennui ensemble. Une décision qui fait réagir leurs enfants, Roger, Carole, Sylvain et Julie, mariés ou vivant en couple. L'aîné jette carrément le blâme sur sa mère, alors que l'autre fils s'efforce en vain d'accepter le fait.
Quatrième roman d'un journaliste et chroniqueur au Lundi. Un homme d'affaires prospère que la médecine a condamné (cancer généralisé) cache son état de santé à sa famille et subit les reproches de sa femme qui se vide le coeur de trente années de frustrations conjugales. Mais cet homme, promis à la chaise roulante puis à la mort, aime encore sa femme...
Après dix-huit ans de vie à deux, après s'être emparé de ses plus belles années, Jacques Derais se défait soudainement de sa maîtresse pour retourner vers sa femme, Rachel, de laquelle il n'était que séparé depuis toutes ces années. Désemparée, Muriel se retrouve, à quarante-huit ans, chez sa mère qui l'avait pourtant mise en garde contre cet horloger qu'elle avait toujours détesté.
Montréal, 13 février 1940. Jeanne Vinais rend l'âme à la suite de son dur accouchement. Le gros poupon a eu raison de la chétive maman. Se retrouvant seul avec ses quatre filles, Marcelle, Régine, Estelle et la petite dernière prénommée Benjamine, le père, éploré, n'a d'autre choix que de retirer sa plus vieille de l'école pour qu'elle s'occupe de la maison et du bébé. Au seuil de l'adolescence, Marcelle s'incline devant cette décision et Benjamine devient à ses yeux l'autre, celle qui a tué leur mère. Un surnom qui lui restera.
Des billets qui se baladent tels des funambules sur le temps, la pensée, la raison, l'amour et les saisons. Une invitation de Denis Monette à partager le fil de ses émotions.