M. et Mme Jean-Baptiste Rouet
Abandonné à sa naissance en 1882 et recueilli par la maîtresse de piano du village, Jean-Baptiste Rouet ne profitera que quelques années de sa mère adoptive qui, hélas ! décède prématurément. Passant de l'orphelinat à des maisons d'accueil, il subira de multiples déboires. Débardeur à Montréal, il fait la connaissance de Mignonne Turin, fille de notaire, qu'il épousera en 1903 malgré le mépris de son beau-père. Soutenu par l'amour de sa femme et des enfants qui viendront, Baptiste, comme l'appelle Mignonne, tente de trouver sa voie en dépit d'un vice chronique, l'abus de boisson. Les années s'écoulent, la Première Guerre mondiale éclate et Jean-Baptiste y échappe. Mais Mignonne voit son unique frère, Édouard, partir outre-mer en laissant derrière lui Florence, celle qu'il aime. Mignonne, qui survivra à neuf grossesses, aura sa part de chagrins et de joies avec les enfants que le bon Dieu viendra lui reprendre et ceux qu'il lui aura laissés.
Extrait sonore