La première partie de ce roman largement autobiographique se situe à Naples et brosse un tableau en couleurs de la population du Pausilippe. La seconde partie est une sorte d'enquête menée par le vice-questeur suite à la mort d'un étranger. Un agent de police, un prêtre franciscain et la veuve donnent chacun sa version.
Sandor Marai (1900-1989), auteur hongrois à succès dans son pays, avant la Seconde Guerre mondiale, retrace les quatre années, de 1944 à 1948, qui ont précédé son immigration aux Etats-Unis. Il raconte la progressive bolchévisation de la Hongrie, la diminution de la liberté d'expression, la servilité de ses pairs, etc.
Les chroniques de dix ans de vie en Hongrie, depuis l'Anschluss jusqu'à l'exil de l'écrivain en 1948. La société hongroise de l'époque y est dépeinte et analysée, le long d'un questionnement sur l'évolution du pays, sa collaboration avec l'Allemagne nazie et l'occupation soviétique.
Casanova, à peine échappé des prisons de Venise, se réfugie à Bolzano où la nouvelle de son arrivée suscite l'émoi et la curiosité des habitants. Aux prises avec l'âme exaltée de la jeune Francesca, le séducteur va devoir vaincre la tentation de l'amour
Réfugié à Genève, un jeune Espagnol écrit à un ami resté à Avila et lui raconte les circonstances qui l'ont conduit à quitter les ordres. Arrivé à Rome en 1598, le jeune carme avait reçu des leçons pour combattre l'hérésie auprès de l'Inquisition romaine. Mais les tentatives pour faire fléchir Giordano Bruno lors de sa dernière nuit en prison l'ont fait changer de point de vue.
A la fin des Années folles, un jeune Hongrois de 27 ans vient passer deux années à Paris. Etranger à ce pays inhospitalier, le jeune docteur en philosophie va se chercher au milieu d'autres étrangers qui tentent, comme lui, de survivre. Un roman sur l'exil et les difficultés d'intégration.