J. Chessex dresse le portrait d'écrivains ou d'artistes suisses tels que Cingria, Roud, Ramuz, Auberjonois, Mercanton, et témoigne de l'amitié forte, intime, qui le lie à F. Nourissier.
Ecrivain fatigué et à court d'inspiration, Benoît Rouvre s'est retiré dans une maison solitaire à Valmont en Suisse. Au dehors, un couple l'intrigue : lui, Benjamin Gousenberg, vieillard atteint d'un cancer incurable, elle, Sarah, brune, volant d'homme en homme. Gousenberg lui fait don de Sarah...
Une série de portraits de têtes, première partie de la physionomie à être vue. Portraits d'écrivains pour la plupart, français, suisses, américains, etc.
L'auteur dialogue, adoptant tour à tour l'interpellation blasphématoire, la lettre, l'essai et le récit autobiographique, avec l'idée qu'il se fait de Dieu. Il se réfère également aux peintures de Dubuffet, Francis Bacon, Pietro Sarto et aux textes de Bossuet, saint Augustin, Bataille pour comprendre cette idée à travers eux.
Sur un chemin de montagne, un enfant de huit ans croise son père qui lui fait promettre de ne parler à personne de leur rencontre. Des années plus tard, le narrateur dévoile enfin le secret que recouvrait son silence.
Depuis longtemps, J. Chessex appartient à la grande tribu des flaubertiens impénitents. Ici, il souligne en écrivain, en complice, tout ce qui, dans l'ordre de la création, le lie à l'oeuvre du maître.