Dans ces quatre entretiens (trois d'entre eux forment l'ouvrage La merveille et l'obscur, paru en 1991 aux éditions de l'Aube ; le quatrième, intitulé La parole vive, est paru en 1994 dans la revue Esprit), Christian Bobin dévoile avec pudeur et tendresse son amour de la lecture, sa passion pour les êtres et surtout pour l'enfance.
Une lettre d'amour adressée par l'écrivain au Christ d'avant l'Eglise chrétienne, lavé de tout dogmatisme, dans laquelle l'auteur veut toucher le lecteur sur la fragilité du divin.
Trois thèmes reviennent dans ces écrits : l'amour, l'enfant, l'écriture. les voies qui permettent à l'écrivain d'atteindre, sinon la vérité, du moins une certaine vérité intérieure.
Une voix très personnelle et touchante qui a valu à l'auteur un public d'inconditionnels : "Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi..."
Le narrateur rend hommage à une femme qu'il a aimée, disparue vingt ans auparavant. Evoquant tour à tour le visage de son père, la mort de Kafka, un poète chinois du IVe siècle, il décrit cet amour disparu.