N. Berberova révèle le monde secret du compositeur Tchaïkovski et celui de la bourgeoisie russe. Elle a recueilli des informations dans la correspondance du musicien avec ses proches, dans la documentation de son mariage avec Antonina qui fut un échec et dans les pages de son journal des années 1880 et auprès de ses proches : Rachmaninov, Glazounov, aux petits-fils de Mme von Meck...
Dix ans après la mort de sa mère, sa fille vient recueillir les restes de celle-ci dans le village où toutes deux s'étaient réfugiées durant la tourmente révolutionnaire. Mais dans le jardin, il n'y a que six tombes anonymes.
Paris, le 2 septembre 1939. La guerre sépare deux amants, Einar qui retourne en Suède et la narratrice qui reste à Paris. Sept ans plus tard, ils se retrouvent.
Des nouvelles dont la dramaturgie met en scène l'un ou l'autre des destins dérisoires de ces émigrés russes venus à Billancourt trouver du travail chez "moussiou Renault".
C'est dans ses propres souvenirs, dans une foule de témoignages et de nombreux volumes que l'auteur a recueilli la matière de la biographie de cette baronne espionne.
Quand, en janvier 1949, à Paris, s'ouvre le procès en diffamation qui oppose V. Kravtchenko aux Lettres françaises, Nina Berberova se trouve sur les bancs de la presse pour le compte d'un journal de l'émigration russe. Avec acuité et rigueur, elle donne son témoignage.
Quand, en janvier 1949, à Paris, s'ouvre le procès en diffamation qui oppose V. Kravtchenko aux Lettres françaises, Nina Berberova se trouve sur les bancs de la presse pour le compte d'un journal de l'émigration russe. Avec acuité et rigueur, elle donne son témoignage.
Les amateurs de sensations fortes seront ici comblés s’ils ont assez de finesse pour goûter celles de l’esprit. Car Nina Berberova, qui défend avec une farouche discrétion les actes intimes de sa vie, est en revanche capable des excursions les plus hardies dès lors qu’il s’agit des œuvres et des idées, en cela guidée par une nécessité sur laquelle on est fixé dès la préface de son livre.