Les gendarmes dans la Résistance
Les gendarmes doivent quotidiennement choisir entre le respect de consignes émanant en dernier ressort du gouvernement de Vichy et le refus d'obtempérer à des ordres contraires à leurs convictions profondes. Les autorités allemandes leur enjoignent fréquemment de se joindre à elles, notamment lors d'arrestations. Les chefs de brigades sont tenus de signaler systématiquement aux Feldkommandanturs locales les faits délictueux dont ils ont connaissance. Les autorités d'occupation exercent sur eux une surveillance continuelle. "La gendarmerie « n'a été ni massivement complice des rafles et des déportations, ni n'a été un instrument zélé au service de l'Etat Vichyste, ni n'a pas été un relais docile de la politique de collaboration ? Au contraire de nombreux soldats bleus ont rejoint très tôt la Résistance. Ils ont oeuvré dans les réseaux existants, créé leurs propres antennes, combattu dans les maquis ?.Le quart de l'effectif a participé activement à la Résistance soit 12 000 gendarmes. Un pourcentage dont aucun autre corps de métier ne peut se prévaloir"
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