François Cevert : la mort dans mon contrat
«Disparaître en pleine gloire, quelle belle mort!» Parce qu'il avait choisi librement son destin et qu'il en avait accepté d'avance le dénouement tragique, François Cevert restera longtemps un exemple pour ceux qui croient que les héros existent. Héros du monde moderne, il avait tout sacrifié à la passion de notre temps, celle du pilotage et de la mécanique automobile. Pour imposer sa volonté à une famille inquiète et réticente, pour prouver aux constructeurs qu'il pouvait être l'égal des plus grands, il avait renoncé aux aventures chaleureuses de l'amitié et de l'amour... Quand il s'est tué, le 6 octobre 1973, pendant les essais du Grand Prix des Etats-Unis, François Cevert avait 29 ans : son élégance physique et morale, sa générosité et son courage exceptionnels en avaient déjà fait le jeune dieu des circuits.
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