Théâtre
Voici réunie en un seul volume l'œuvre de dramaturge de Yasmina Reza. Conversations après un enterrement, La Traversée de l'hiver, Art, L'homme du hasard, ont en quelques années imposé sur la scène française un auteur dont les huis clos, train, hôtel ou living, sont autant de prétextes à des comédies subtiles et décapantes, d'un ton profondément moderne.
Simon Weinberg est mort. Un matin de novembre, il est, selon ses propres voeux, enseveli dans la propriété familiale du Loiret. Il fait beau. Ils sont six. Frères et soeurs, amants ou mari et femme.
Une pièce de théâtre qui met en scène des personnages hauts en couleur vivant dans un même immeuble, au travers desquels se dévoile l'absurdité de la condition humaine. ©Electre 2021
Des textes hilarants où l'humour est le principal ingrédient.
Depuis sa création en 1948, cette pièce a été adaptée dans plus de vingt langues. L'action se situe à l'époque de l'indépendance sud-américaine. En juillet 1812, le chef vénézuélien Francisco Miranda est capturé par le capitaine espagnol Monteverde. Les Espagnols occupent les trois quarts du pays et les massacres se succèdent. ©Electre 2019
Clandestin du temps, Vincent Roca taquine l’horloge, sort les grands orques, invite les dieux, brave les empêcheurs en eaux troubles, se moque joyeusement de ceux qui roulent sur la bande d’apeurés d’urgence. Dans cette nouvelle création, Vincent Roca sort des cadrans battus et s’interroge, entre laps et perpète, sur ce temps qui ne nous quitte pas d’une semaine. Le futur se prend les pieds dans le présent et culbute dans le passé. Alors... Vite, rien ne presse ! Le texte du spectacle créé en 2009 au Théâtre des Béliers lors du festival d'Avignon est accompagné de sa version enregistrée.
Ces deux humoristes-là se connaissent de longue date. Ils sont complices. Grands amateurs de verbe devant l'Éternel, ils se retrouvent sur scène, mis en scène par Jean-Pierre Beauredon pour vous enivrer de mots. Des mots dont la succession doit moins à la logique qu'à l'absurde, à la fantaisie, aux dérives de la pensée, à l'esprit d'escalier. Le temps qui passe (vertigineux), l'interprétation freudienne des matches de foot (hilarant et absolument délirant)... Aux prises avec une entreprise de pompes funèbres plus vénale que respectueuse, interrompus dans leur joute verbale par d'invisibles habitués du palace qu'ils servent avec zèle, ils retombent aussitôt après dans la loufoquerie la plus débridée. Comme toujours avec les textes de Vincent Roca, c'est virtuose, débridé, réjouissant.
Pierre a invité son ancien professeur de philosophie à dîner. Il est complexé vis à vis de son maître. Sa mère arrive à l'improviste, tandis que son mentor vient avec une jeune femme enceinte quelque peu perturbée. ©Electre 2024
En examinant la poétique du vide cultivée par La Celestina (1499), cette étude se propose d'analyser l'émergence, au sein de l'univers déployé dans la tragicomédie, d'une appréhension nouvelle du monde. Une appréhension nouvelle faite de scepticisme et de désillusion que l'oeuvre fait entendre jusque dans sa célébration des plaisirs et au coeur même du rire qui la parcourt. Ce travail souhaite mettre en lumière la richesse de ce regard nouveau posé sur le monde en tentant de montrer, à travers l'analyse de motifs récurrents en lien avec la notion de vacuité, combien La Celestina est pleine de son vide, féconde du néant dans lequel elle fait sombrer, avec l'élégance d'un désespoir joyeux, le monde né au fil de ses pages.
Le vieux docteur Parpalaid a vendu sa patientèle à Knock. Or il n'y a, pour ainsi dire, jamais aucun malade au village...