Sciences sociales

Zoe est envoyée dans un foyer pour mineurs lorsque l'un de ses professeurs s'aperçoit qu'elle est maltraitée par ses parents. Mais son calvaire est loin d'être terminé puisque, forcée d'accompagner des filles plus âgées à une fête, elle est violée par trois hommes. Ces soirées spéciales se répètent pendant des années avant qu'elle ait le courage de s'enfuir et de les dénoncer. Elle raconte. ©Electre 2018

Etude sociologique de la pauvreté fondée sur diverses enquêtes comparatives réalisées en Europe.

Les pauvres suscitent-ils aujourd'hui, chez les riches, une répulsion similaire à celle que le peuple inspirait aux bourgeois au xixe siècle ? Autrement dit, les démunis sont-ils encore considérés comme une classe dangereuse, immorale et répugnante ? En interrogeant le refus de la mixité résidentielle manifesté par les catégories supérieures, telle est la question frontale que pose cet ouvrage, issu d'une grande enquête comparative sur les perceptions de la pauvreté et des inégalités dans les beaux quartiers de trois métropoles : Paris, São Paulo et Delhi. À partir d'entretiens approfondis, il montre que la quête d'entre-soi des habitants des ghettos dorés n'est pas seulement motivée par une recherche de prestige et de qualité de vie, mais également par des représentations des pauvres qui les incitent à s'en protéger. Comment parviennent-ils à justifier leurs stratégies d'évitement et de relégation des catégories défavorisées, ainsi qu'à légitimer l'ordre local qu'ils s'efforcent de perpétuer ? Au-delà de la peur de la criminalité et de l'insalubrité apparaît la crainte des élites d'être en quelque sorte contaminées par des modes de vie jugés culturellement indésirables ou moralement nuisibles. À travers les mécanismes du séparatisme social, ce sont les conditions de possibilité de la solidarité que cet essai explore.

L’ex-enquêteur Philippe Paul invite le lecteur à s’assoir dans le siège passager d’une auto-patrouille pour découvrir les faits les plus marquants de son parcours de jeune policier au poste de police du District 31 de Montréal à la fin des années 1980. On vit ainsi toutes ces premières professionnelles si marquantes : le premier meurtre, la première transaction de drogue, la première opération majeure, le premier corps putréfié retrouvé... On rencontre des collègues qui s’apparentent davantage à des personnages de bandes dessinées qu’à des agents de la paix, des criminels particulièrement singuliers et quelques personnalités qui ont marqué l’histoire de ce district.

Une sociohistoire du féminisme sous toutes ses formes, mouvements sociaux, courants de pensée, évolutions lentes et luttes sporadiques. Les historiennes questionnent la diversité des féminismes à travers le temps et leurs liens avec les luttes contre les inégalités sociales, raciales et de genre. ©Electre 2021

Quarante contributions d'intellectuels, d'artistes, de scientifiques ou d'autres personnalités célèbres (Yves Coppens, Etienne Klein, Cédric Villani...) prodiguent des idées pour améliorer le monde et des témoignages sur leurs parcours de vie singuliers. ©Electre 2018

L'auteur retrace la vie de sa grand-mère, Marie Aclidonia, vivant à Manapany-les-Bas, entre Saint-Pierre et Saint-Joseph à l'Ile de la Réunion. Evoque les grands moments de cette époque : créations du port de Saint-Pierre et du chemin de fer, naufrages, Grande Guerre, sans oublier les déjeuners sur l'herbe. ©Electre 2019

En analysant trois oeuvres québécoises majeures à savoir Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon, Les Belles-soeurs de Michel Tremblay et La Petite Vie de Claude Meunier les auteurs passent en revue les éléments socioculturels qui façonnent la définition que les Québécois se donnent d'eux-mêmes comme collectivité et qui transforment leur culture nationale, pourtant si féconde, en une fabrique de servitude. Après avoir analysé les sources de cet assujettissement et ses conséquences douloureuses, les auteurs proposent une démarche d'affranchissement afin que le peuple prenne sa vie collective en main en s'appropriant un agir qui lui permettra de se rétablir dans le bonheur authentique de collaborer à la construction d'un monde commun.

Propose un programme d'organisation interpersonnelle dont les clefs sont la civilité, le respect des autres et l'engagement spirituel.

Francine Pelletier a été chroniqueuse au Devoir pendant plus de neuf ans, avant de quitter le journal en janvier 2022. Le déclencheur? Un texte qui remettait en question le consensus sur les mesures sanitaires pour lutter contre la COVID-19 lui a valu un long démenti de la rédactrice en chef. Ce recueil de chroniques, qui touchent à de nombreux sujets dits « sensibles » (multiculturalisme, langue, laïcité, mais aussi rapports hommes-femmes, agressions sexuelles, transidentité), est une façon de se rappeler que la liberté d’expression est un bien fragile, particulièrement en temps de crise.
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