Sciences sociales

Etat des lieux des paradoxes de la société du XXIe siècle et des conséquences politiques de ce nouvel ordre mondial, fondé sur le capital, le numérique ou encore les aspirations animistes. Le philosophe propose également des solutions à certaines problématiques propres à ce siècle comme la circulation des humains et des objets, les nouvelles pratiques de triage et le repeuplement de la planète.

Africaine, Bibiana a la peau blanche. Elle est une albinos. En Tanzanie, quand on naît albinos, on est considéré comme un être porte-bonheur. Bibiana est une enfant de 8 ans quand on lui coupe une jambe pour se faire dire la bonne aventure. Orpheline, elle a été recueillie par une députée de son pays.

Depuis toujours, l'existence de Marie-Paule est marquée par le malheur et la malchance. Deuils et souffrances s'accumulent au fil de sa courte vie, alors qu'elle souhaite seulement accéder au bonheur. Au début de l'âge adulte, elle rencontre Jules, un homme charismatique et entreprenant, qui a tout pour lui plaire. Leur relation est un baume sur le coeur déjà tant éprouvé de Marie-Paule. Mais le rêve tourne rapidement au cauchemar... Jules se révèle manipulateur et colérique, voulant à tout prix contrôler et asservir Marie-Paule. Isolée de ses proches, elle vit un enfer quotidien aux côtés de son bourreau. Prisonnière de cette relation toxique, la jeune femme donne naissance à deux fils, Jérôme et Justin, croyant à tort que ces êtres innocents puissent calmer le tempérament sadique de Jules. Au contraire, ce dernier devient de plus en plus instable et dangereux, jusqu'au soir fatidique où il commet l'irréparable, arrachant ainsi à Marie-Paule ce qu'elle a de plus précieux au monde. La Survivante, c'est l'auteure elle-même, Marie-Paule McInnis, qui livre un témoignage bouleversant. Vibrante de sincérité, sa plume raconte une douleur difficile à traduire en mots et plonge les lecteurs au coeur du drame. Courageuse, cette femme lève le voile sur son histoire pour briser le silence oppressant que vivent les victimes de violence conjugale et pour les encourager à dénoncer leur agresseur.

Dans les arômes de la tisane à la menthe sauvage et du ragoût d'orignal, Bertha, la mère de Darrel J. McLeod, lui transmet la fierté de la culture et du mysticisme de leurs ancêtres cris. Elle lui lègue aussi une part du lourd fardeau des traumatismes de sa jeunesse, passée dans les pensionnats catholiques d'Alberta où on l'avait envoyée de force. Dans un tourbillon d'événements difficiles, Bertha devient instable, et Darrel se met à peiner à l'école et dans la poursuite de ses ambitions musicales. Alors que la famille change sans cesse de foyer, il est témoin de nombreuses scènes de violence, doit prendre soin de ses frères et soeurs, et subit les abus de son père adoptif. En parallèle, le cheminement de son frère, qui deviendra sa soeur, le fait s'interroger sur sa propre identité et sur sa sexualité. Mamaskatch (mot de langue cri proféré quand des rêves sont partagés) est un récit superbement écrit, d'une honnêteté absolue, où l'on découvre avec le narrateur les fores mystérieuses et profondes qui lui permettrons de survivre, puis de s'accomplir dans une vie aventureuse et heureuse.