Sciences sociales
À force d'entendre qu'une mère doit tout à son enfant, son lait, son temps et son énergie, de plus en plus de femmes reculent devant l'obstacle. Certaines trouvent leur épanouissement dans la maternité, mais la majorité font le calcul des plaisirs et des peines et renoncent à leur désir d’enfant.
Parce que les femmes ont entrepris de se redéfinir, le modèle masculin traditionnel est en train de subir une véritable mutation.
Analyse sociale et historique de l'évolution de la notion d'amour maternel, en France, sur une période de quatre siècles. Cet amour maternel relève-t-il de l'instinct ou du comportement social? Les faits rapportés par l'auteur apportent matière à réflexion.
Alain Badiou fait ici le constat d'un désordre général, d'un brouillage des consciences et du sentiment d'une plus grande imprévisibilité du futur, qu' il nomme une désorientation. Préexistant à la pandémie qui en révèle cependant l'ampleur, ce phénomène, dont l'origine réside à la fois dans un déficit de vérité au profit des opinions et dans l'idéologie dominante, s'exprime dans les champs les plus divers. Au travers d'exemples circonstanciés — les polarités politiques et les mouvements de contestation, le féminisme contemporain, l'écologie, l'enseignement, la laïcité — et au regard de son propre engagement politique, Alain Badiou en livre une analyse étayée par l'observation et l'argumentation
L'auteure a interviewé une trentaine de femmes qui, en 1930, étaient pour la plupart des jeunes mariées. Ces femmes nous parlent de leur milieu familial d'origine, de leur mariage ; elles nous décrivent leur quotidien, leurs difficultés à « joindre les deux bouts », les efforts qu'elles ont dû faire pour assurer à leur famille un bien-être minimum. Innovateur, Ménagères au temps de la Crise nous présente l'impact de cette crise sur le travail ménager et montre comment les réseaux d'entraide familiaux ont joué un rôle tout aussi essentiel que celui de l'État.
Auteur prolifique, Normand Baillargeon est un phare pour les temps troubles et agités. Au cours des trois dernières années - des années folles, molles, dures, complexes ! -, ses chroniques de haute tenue au journal Voir, réunies ici (et augmentées d'un avant-propos inédit qui traite du mouvement contradictoire caractérisant le déchirement québécois contemporain), ont d'abord cherché à munir les lecteurs d'outils afin que tous puissent participer à la conversation démocratique. Elles nous ramènent sans cesse au devoir de réfléchir, à la nécessité des faits, à l'exercice de la pensée. Avec une retenue qui est la marque des grands pédagogues, parfois avec humour, toujours avec une intelligence de la complexité des choses et des êtres, surtout avec un sens de la mesure rarissime, Baillargeon poursuit son oeuvre d'enseignant, d'anarchiste, d'humaniste. Voilà un homme qui tente de donner raison à la raison ; son livre constitue, au fond, un combat pour la vérité.
Les origines de l'humanité déterminent notre sexualité quotidienne. Conjugal, mondain, ou libertin, exotique, amoral ou criminel, le sexe est gouverné par les guerres ancestrales pour la survie et la perpétuation de l'espèce. En 35 scénarios exemplaires, parfois crus, toujours éclairants, ce livre remet en question les fondements multiséculaires de la vie en société. Nul doute que chacun s'y reconnaîtra.
Recueil de souvenirs bordelais où sont brillamment évoquées la société bordelaise et la vie girondine au début du 20e siècle.
" Un matin, la femme de Michel lui annonce que tout est fini entre eux. Michel prend alors son sac à dos, direction Paris. Sa première nuit, il la passe sur un tapis de feuilles, en bordure du périphérique. Commencent alors de longues journées derrance, dinterminables nuits où il se cloître dans des endroits glauques, dans un monde dalcool et de violence. Pour survivre, il apprend à marcher et à faire la manche, tête baissée. Pendant huit ans, Michel affronte le regard des gens, sympathise avec dautres qui voient en lui un homme au grand cœur toujours prêt à donner un coup de main. La vie est rude, sans pitié, et ses potes de rue décèdent les uns après les autres. Michel ne veut pas être le prochain. Son salut viendra enfin, au cœur de lhiver glacial de 2012, dun bel élan de générosité... "
Le spécialiste des médias s'interroge sur les transformations connues par la culture sous l'effet conjoint de la mondialisation économique et de la révolution numérique. Il fustige le discours véhiculé par les médias et plaide pour que ceux-ci redonnent une place de choix à la culture. ©Electre 2016
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