Nouvelles

Certains l'ignorent, d'autres en rient. Elle est subie, acceptée, recherchée, quittée avec joie ou à contrecoeur. Dans ce recueil de nouvelles, Patrick Dupuis explore, par petites touches tristes, drôles ou émouvantes, les multiples facettes de la solitude.

Ils sont égoïstes et cruels, parfois stupides, toujours redoutables. Et s'ils n'étaient devenus saints que par orgueil, frivolité, bêtise ou désespoir ?

Saint-Laurent mon amour se présente sous la forme de récits composant autant de ses chapitres. Récits de vies, contemporaines ou anciennes. Portraits d'hommes et de femmes dont l'existence est emmaillée à lui, le fleuve. Ode aux gens simples, jamais en représentation d'eux-mêmes, offerts comme un grand livre dont les pages tournent avec le vent du large.

C'est la question du commerce des êtres dans les sociétés marchandes qui est soulevée : c'est l'impuissance de celui qui paie. Quel est le rapport de l'amour avec la loi morale, qu'il déjoue et qu'il appelle à la fois ? Cela veut dire quoi, un amour accompli, sinon sa perte, la perte de ce qu'on n'a jamais eu ? Désirer, n'est-ce pas, comme disait Lacan, donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas ? 1982.

Dans les deux récits qui composent cet ouvrage, l'auteur se souvient de ses rencontres avec deux êtres qui, chacun à leur manière, symbolisent le taoïsme : Jolan Chang, l'érudit chinois sexagénaire et Véga, au regard tantrique, avec laquelle il partit un jour à la recherche de Nietzsche et de Lou Andréas-Salomé sur les rives du lac Majeur.

D'une plume savante et ironique, l'auteur replace le monde contemporain au coeur de la Grèce des mythologies prêtes à reprendre du service.

De l'angoisse diffuse au cri d'horreur, ces six récits nous font parcourir tous les échelons dramatiques qui structurent son oeuvre. Les destins réunis ici incarnent tous, de manière symbolique, un aspect de sa révolte contre un monde étouffant où la normalité la plus rassurante débouche sur l'inhumain, avec, planant sur le tout, cette ironie noire qui imprègne tout l'univers de l'écrivain.

C’est à la faveur d’une résidence d’écriture en Europe de l’Est que Danielle Dussault conçoit Les ponts de Prague , recueil de nouvelles marqué par la plume d’un maître dans l’art d’exprimer l’étrangeté de la condition humaine : Franz Kafka. Ainsi, les lieux investis par l’écrivain tchèque au fil de ses déambulations apparaissent, disparaissent et réapparaissent dans les nouvelles de ce recueil aux accents oniriques L’ensemble témoigne surtout de la fragilité des liens entre humains et de leur complexité, d’où le motif récurrent du pont, motif tantôt concret, tantôt résolument métaphorique.

Un recueil de trois nouvelles. La première relate les déconvenues d'un jeune homme persuadé que ce sont les actes qui définissent l'homme, la seconde met en scène un révolutionnaire allemand du XIXe siècle et la dernière transcrit un étrange dialogue entre le diable et un athée. ©Electre 2019

Un maître-nageur qui découvre soudainement dans sa piscine d'étranges friselis à la surface de l'eau. C’est le point de départ de première nouvelle. La seconde nouvelle nous plonge dans un autre parcours tout aussi trouble, celui artistique de Marcel Bascoulard, peintre et poète hors-normes.
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