Nouvelles

Telle que la pratique Gilles Archambault, la nouvelle est l'art de faire tenir, en l'espace de quelques pages, l'essentiel d'une existence. Il faut donc trouver, de cette existence, le moment le plus révélateur, celui qui, si banal ou fugitif qu'il paraisse, contient la signification la plus dense, la plus profonde, la plus irrévocable. Et cette signification, l'exprimer - par le récit, le dialogue, l'allusion - de la manière à la fois la plus forte et la plus discrète qui soit. L'on retrouvera ici la voix, l'univers, les grands thèmes qui composent l'oeuvre singulière de Gilles Archambault. Il y est question du temps qui passe inexorablement, du passé qui s'enfuit et ne s'enfuit pas, de la tendresse, des chassés-croisés de l'amour, des désillusions et de l'espoir sans cesse renaissant qui, entremêlés, forment la trame de toute vie. 2006.

Cent trente-cinq "instantanés de l'esprit et du coeur". Dans l'intimité de la mélancolie d'un homme vieillissant qui évoque ses expériences de mari, de père, d'amant, sa relative solitude, sa recherche de la sérénité entre nostalgie, lucidité et amertume; sans compter diverses bouffées de violence imaginaire. Dans quelques instantanés, ce sont des femmes qui ont la parole. Gilles Archambault? Un bienheureux de la désolation et un écrivain qui a le don de composer de petites musiques de crépuscule.

Les lecteurs découvriront dans ces « cent récits très brefs », sortes de poèmes narratifs dépouillés et concentrés à l'extrême, une autre facette de l'art de Gilles Archambault, que ses ouvrages précédents annonçaient mais qui atteint ici un degré d'accomplissement inédit : sa maîtrise de l'ellipse, de l'allusion, du non-dit ; son habileté à suggérer des mondes et des destins à travers quelques phrases toutes simples, où il s'agit, sans s'occuper de l'accessoire, de s'en tenir à l'essentiel d'une situation, d'un personnage, d'un souvenir.

Dans ce recueil qui rassemble douze nouvelles, entrecoupées de onze "moments" intenses, l'auteur nous dévoile un univers qui est celui de nos existences mêmes, de nos joies et de nos douleurs incertaines, de notre sentiment de vivre, à la fois désespérant et irremplaçable. c1994.

" Trente-quatre nouvelles brèves. Chacune raconte en quelques scènes, en un instant parfois, l'histoire à la fois pathétique et douce-amère d'un être à qui sa vie, ni héroïque ni médiocre, faite de ces choses toutes simples et fragiles que sont l'amour, le passage du temps, la joie et la souffrance, les rêves et les déceptions, a apporté ce qu'elle apporte toujours, au bout du compte : un mélange de bonheur et de désenchantement, le sentiment d'un échec et pourtant la conviction de ne pas avoir vécu en vain. Plus que jamais, Gilles Archambault est ici l'écrivain de l'intimité la plus poignante et la plus dépouillée, c'est-à-dire de cette inguérissable nostalgie et de cet émerveillement auxquels nul n'échappe dès qu'il se tourne vers soi-même et prête l'oreille... "

Comment vivre quand on a découvert que la vie c'est le passage du temps, la fuite des désirs, l'approche du silence ? ... Telle est la réflexion qui traverse ce recueil de nouvelles.

Vient un temps où l'existence d'un être n'est plus faite que de souvenirs, d'amours anciennes et de retrouvailles avec son passé, éclairés çà et là par des moments de grâce et de lucidité d'autant plus précieux qu'ils ne reviendront plus. C'est ce qu'illustrent à merveille ces vingt-quatre nouvelles, qui sont comme autant de variations autour du même thème, de la même interrogation : qu'est-ce que vivre ? Qu'est-ce qu'avoir vécu ? Que reste-t-il de la passion amoureuse, de l'amitié, de l'attachement filial, une fois que le temps a commencé son oeuvre d'effacement et de rehaussement de tout ce qui a eu lieu ? Avec une sensibilité et un art qui n'appartiennent qu'à lui, mariant l'attendrissement à l'ironie, l'émotion à la désillusion, Gilles Archambault nous invite de nouveau dans son univers imaginaire peuplé d'hommes et de femmes qui, connaissant tantôt la souffrance, tantôt le bonheur, font de leur mieux pour saisir ce que la vie leur apporte et échapper - pendant combien de temps encore ? - à ce qui les attend. Comme nous.

Je sais que je suis détruit », se dit un vieil homme qui se promène dans les rues de Montréal un jour de novembre. Détruit, on le devient peu à peu. Pour cela, il suffit de vivre. » Les dix-sept nouvelles qui composent ce recueil sont autant de variations sur cet unique thème, cette unique vérité que l'auteur emprunte à Miguel Torga : « Exister, c'est perdre, petit à petit. » Et perdre, c'est être seul, de plus en plus. Pourtant, nul désespoir dans ces pages, pas même de révolte ni de cynisme. Plutôt, l'acceptation lucide et modeste de l'inévitable, forme ultime de la dignité et de la beauté.

Un recueil de trente nouvelles sur l’art de vieillir, de « se laisser porter par le temps ». Une galerie de personnages qui ont « passé l’âge », ce qui ne les empêche pas d’être étonnants, parfois drôles et souvent imparfaits. Gilles Archambault sait faire ressortir, sans jamais forcer le trait, l’inattendue richesse de chacun des instants qu’ils traversent.

" À Delhi, Jamwal et Nisha tombent amoureux en attendant que le feu passe au vert. S'échappant d'un paquet-cadeau, une balle de golf change la vie d'un jeune homme. Un diplomate doit jouer les Robinson pour marcher sur les traces de ses illustres ancêtres. La réceptionniste d'un hôtel prétend qu'il n'y a plus de chambre de libre pour parvenir à ses fins. Un détenu est chargé par la police de faire avouer à son compagnon de cellule où se cachent les diamants qu'il a volés... Et là, il y a une histoire. C'est ainsi que Jeffrey Archer, citant un vers extrait de La Mégère apprivoisée de Shakespeare, conclut ce recueil de quinze nouvelles toutes plus percutantes les unes que les autres. Pouvoir, amour, ambition, complots, mensonges, coups du sort... Pour la plupart inspirées de faits réels, ces histoires recueillies dans le monde entier vous tiendront en haleine jusqu'à la dernière page. " -- 4e de couv.
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