Nouvelles
Treize nouvelles fantastiques du célèbre écrivain aveugle argentin.
Julie Bosman a mené des interviews auprès de femmes âgées de trente-deux à quatre-vingt-cinq ans, seules depuis de nombreuses années (au moins vingt ans dans la plupart des cas). Ces rencontres lui ont inspiré les quinze nouvelles touchantes de Nous sommes bien seules. Jeune célibataire dubitative, mère troublée, homosexuelle refoulée, femmes séparées, divorcées, veuves et même mariées sont les protagonistes de ces nouvelles portant sur la longue solitude de coeur et / ou de corps. Leurs histoires peuvent paraître étonnantes - alors que l'épanouissement de la sexualité, de la vie à deux et de l'amour fait constamment l'objet de discussions, tant dans l'espace public que privé -, mais elles existent. L'auteure présente un concentré d'expériences émouvantes en donnant voix à des femmes qui pourraient être nos mères, nos soeurs, nos voisines...
La première nouvelle dresse le portrait de la Géorgie à travers l'histoire de la famille Arechidzé, depuis l'instauration de la Géorgie soviétique en 1921 jusqu'aux conflits armés du début des années 1990. Dans le second récit, sur une montagne près de Gori, un homme écrit à son fils installé au Canada et tente de lui expliquer la façon dont les gens vivaient et dansaient en Union soviétique.
Quatorze nouvelles mettant en scène autant d'héroïnes à travers le temps. Ainsi, de 1850 à 2017, les histoires de Mariette, de Patricia ou encore de Léa montrent des femmes tiraillées entre les préceptes religieux, les normes sociales et leur libre arbitre.
Dans ces nouvelles, la vie quotidienne d'une poignée d'individus est passée au crible.
L'auteur aime les femmes, il nous présente une galerie de portraits de femmes qui ont marqué différentes périodes de l'histoire.
Entre fiction et fragments de réalité, à vive allure juste avant la chute, elles foncent, creusent, luttent, saignent et reviennent à la vie.
Prendre le large, se barrer, ficher le camp, n’est-ce pas ce qu’il faut toujours choisir ? Ce premier recueil de nouvelles nous montre des personnages au moment précis où ils refusent de répondre à ce qu’on attend d’eux, en amour, en amitié ou dans leur vie professionnelle.
" Le fait dexister est une chose imparfaite : voilà un énoncé riche, presque magique. Est-ce à dire que limperfection contient de la magie ? Si on le veut, si on la choisit. Les vingt fictions de Ciel mon mari enseignent ainsi que la réalité acquiert sa consistance par le biais dun jeu de superpositions. Un simple changement de perspective révèle souvent dautres facettes de nos expériences. Changeants, sûrs deux ou creusant la question, les personnages de ce livre Simone, Loan, Jean-Pierre Ferland, Marie et les autres pratiquent lart de lillusion et scrutent le voile subtil qui pend devant le réel, peint un décor, se soulève parfois. "
Ce livre posthume de Serge Bouchard fait suite à L’Allume-cigarette de la Chrysler noire (2019) et à Un café avec Marie. Un recueil de textes brefs, rédigés et lus à l’émission radiophonique hebdomadaire C’est fou..., coanimée avec Jean-Philippe Pleau, qui signe la préface de ce livre. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur : la nature, la solidarité humaine, l’amitié avec les Autochtones, les bizarreries du monde actuel, la beauté, la mélancolie.