Moyen-Orient
A travers le portrait de Razan Zaitouneh, figure de la dissidence syrienne enlevée en décembre 2013 avec trois de ses compagnons de lutte, ce récit reconstitue le puzzle éclaté de la révolution en Syrie et questionne l'engagement des Syriens dans le chaos de la guerre civile en Syrie. ©Electre 2017
L'Empire ottoman s'étendait, au plus fort de son apogée, sur un immense territoire, d'Alger à La Mecque, de Bagdad à Belgrade. Son régime était dirigé par un conseil, le divan, tenu assis ou à cheval et présidé par le sultan. Cette brève histoire des Ottomans insiste sur les paradoxes d'un empire qui remettent en cause nos certitudes d'Occidentaux.
Une histoire du Liban, de ses origines à l'époque contemporaine, évoquant les grandes périodes qui ont marqué le pays comme l'installation des Ottomans au XVIe siècle, les massacres de 1860 et la présence française, et explicitant ses relations complexes avec la Syrie.
" Ce livre est le premier à effectuer une plongée détaillée dans un siècle d'épreuves et de tragédies. Dû à un journaliste qui connaît parfaitement la région et son histoire, il contribue à répondre à la lancinante question : pourquoi ? Les responsabilités de Bachar al-Assad dans le drame que vivent les Syriens aujourd'hui sont écrasantes. Mais cette évidence n'explique pas tout, loin de là. Avant le fils, il y a eu le père. Avant le père, il n'y a jamais eu de régime démocratique digne de ce nom. Il y a eu l'occupation française entre les deux guerres, il y a eu le partage arbitraire par les Européens des provinces arabes de l'empire ottoman. Le tout ponctué de conflits violents et de répressions. Il y a eu aussi et il y a encore un ensemble de religions qui cohabitent mal, il y a eu un fort courant laïc (notamment le parti Baas au pouvoir), un impitoyable jeu international : jadis les Européens, aujourd'hui Israël et les grandes puissances arabes et non arabes. L'héritage de souffrance est immensément lourd. Xavier Baron est un ancien directeur de l'Afp pour le Proche-Orient. " -- 4e de couv.
Comment la France et la Grande-Bretagne se sont-elles partagé le Moyen-Orient ? À travers une analyse novatrice, James Barr montre que, des accords Sykes-Picot, en 1916, à 1948, tout a été mis en place pour dynamiter la région : la Syrie à feu et à sang, la montée des extrêmes terroristes, le statut de Jérusalem et la maîtrise du canal de Suez en ont tour à tour été les détonateurs. Telles sont les répercussions d'un long face-à-face entre Londres et Paris dont la rivalité se cristallise autour de la question juive. D'un côté, les Anglais ont recouru aux sionistes pour contrecarrer les ambitions françaises au Moyen-Orient, conduisant ainsi à une escalade tragique de la tension entre Arabes et Juifs. De l'autre, les Français ont joué un rôle décisif dans la création de l'État d'Israël. Ils contribuèrent à organiser une immigration à grande échelle et une subversion violente et dévastatrice qui, en 1948, finit par engloutir un mandat britannique en déconfiture. Revenant sur le duel aussi venimeux que mal connu entre la Grande-Bretagne et la France, ce récit écrit d'une plume fluide s'attache aux protagonistes du conflit - politiques, diplomates, espions et soldats - et éclaire les problématiques passées et actuelles du Moyen-Orient.
En novembre 1947, les Nations Unies partagent la Palestine en deux États (arabe et juif) pour résoudre un conflit opposant sionistes et nationalistes arabes. Si ce partage a été accepté par les sionistes, les États arabes voisins et de nombreux Arabes de Palestine l'ont rejeté. Les vifs affrontements qui ont suivi laissèrent finalement place au conflit israélo-arabe après la proclamation d'Indépendance de l'État d'Israël en mai 1948. Comment les États et la communauté internationale ont-ils en partie scellé le sort de cet Orient compliqué ? Quel rôle tiennent le sionisme et le nationalisme arabe dans le conflit ?
Nous assistons dans cette autobiographie à la naissance de l'Etat d'Israël, jour après jour, telle qu'elle fut vécue par l'auteur.
Le destin du premier président de la Turquie kemalienne, surnommé "le loup gris d'Angora".
Le destin du premier président de la Turquie kemalienne, surnommé "le loup gris d'Angora".
Loin d'occuper la place centrale qui est désormais la sienne dans l'Etat d'Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet. Aujourd'hui, surtout depuis la guerre des Six-Jours (1967), la Shoah occupe une place centrale dans la construction de l'identité israélienne. Mais ce processus mémoriel, à la longue, tend à fragiliser la légitimité même de l'Etat d'Israël.