Littérature

Vienne, 1777. Une chance inouïe se présente au célèbre médecin Mesmer, le premier magnétiseur de l'histoire : on lui amène une jeune prodige du piano, la fille aveugle d'un haut fonctionnaire à la cour. Lorsque Maria Theresa Paradis recouvre en partie la vue, l'opinion publique et le milieu médical se déchirent.

Une autobiographie romancée, ouvrant une page non écrite de l'histoire allemande : Johann a six ans quand Hitler devient chancelier et dix-huit lors de la capitulation. Il passe son enfance à Wasserburg, sur le lac de Constance. La famille possède une auberge. Le père est un lettré, un rêveur épris de liberté, un bâtisseur de châteaux en Espagne...

Ce roman, écrit en quelques semaines pendant l'été 1925, résume tout l'art et toute la personnalité de Walser. Le brigand qui en est le héros n'est autre que l'auteur lui-même, ce marginal inoffensif sévérement jugé par la société, et qu'un narrateur faussement naïf tente de voir de l'extérieur.

Cette quarantaine de poèmes, constituant des oeuvres de jeunesse, témoigne d'un goût pour la forme brève et chantante et d'une fraîche mélancolie. L'ensemble se caractérise par une grande unité.

Une quinzaine de textes courts tirées des oeuvres complètes de Robert Walser (1878-1956) et destinés à mieux faire connaître au public francophone l'art de Walser, qui dit moins qu'il ne suggère, qui fait entrevoir des abîmes dont il ne dévoile pas les mystères.

C'est en 1917, à Bienne, que R. Walter, au lendemain des années berlinoises, rassemble ces 25 proses. L'écrivain évoque de nombreuses figures qui ont accompagné sa carrière, et ce qui le hante : son frère peintre, plusieurs figures féminines, le critique Widmann, le public, le mécène, l'éditeur, etc.

Le narrateur, écrivain sans le sou, vit dans une petite chambre, non loin de son père. Lors d'une promenade dans les bois il rencontre Marie, une figure féminine étrangement naturelle avec qui il noue une relation amoureuse. Un conte prosaïque sur l'opposition de la nature et de la culture, à la fois grave et facétieux.

Les brèves scènes dramatiques qui ont marqué le début et la fin de la carrière de Robert Walser (1878-1956), retrouvées pour certaines, dans les célèbres "microgrammes", sont à lire autant qu'à jouer. Comme un mobile, le moindre souffle suffit à faire bouger le délicat filigrane de ces dialogues

C'est en 1917, à Bienne, que R. Walter, au lendemain des années berlinoises, rassemble ces 25 proses. L'écrivain évoque de nombreuses figures qui ont accompagné sa carrière, et ce qui le hante : son frère peintre, plusieurs figures féminines, le critique Widmann, le public, le mécène, l'éditeur, etc.

A travers 30 proses écrites entre 1913 et 1920, Robert Walser peint une fresque légère, souvent ironique, parfois grave de la vie de tous les jours. Admiré en son temps pour ces exercices ludiques d'une modernité étonnante, il sombre vite dans l'oubli. En 1929, l'article de Walter Benjamin ravive les mémoires.
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