Ecrivains et histoire de la littérature
A travers une approche pluridisciplinaire, cette étude envisage la ponctuation comme un objet esthétique mettant en lumière l'expérience du temps dans l'écriture et plus particulièrement dans la prose romanesque. ©Electre 2017
Abordant les Fables comme des palimpsestes faisant signe vers les origines de la pensée, jusqu'au totémisme, le philosophe montre comment elles mettent en oeuvre des métamorphoses révélatrices des manières de vivre de l'humain. En réfléchissant pas à pas avec le fabuliste, l'auteur confronte joyeusement ses propres hypothèses au génie de La Fontaine. ©Electre 2022
Hommage de M. Serres à Hergé qui lui a livré des trésors de rêves, d'imagination et de méditation à toutes les périodes de sa vie. ©Electre 2017
En février 1671, la fille de Madame de Sévigné, Madame de Grignan, quitte Paris pour aller vivre en Provence. Madame de Sévigné commence alors une abondante correspondance avec sa fille, pour se consoler du vide de l’absence. Or, dans ses lettres, on découvre non seulement une belle narration des petits et grands événements pimentés par une riche imagination, mais aussi une réflexion sur soi, sur la mort, sur Dieu, l’amour, l’argent, etc.
La marquise de Sévigné (1626-1696) a notamment beaucoup écrit à sa fille, sa chère bonne. Ce monument d'amour ne doit pas faire oublier les autres correspondants : Bussy, Ménage, Mlle de Scudéry, Arnauld d'Andilly, Mme de La Fayette... Mme de Sévigné relate le procès Fouquet, le suicide de Vatel, la mort de Turenne, la création des opéras de Lully...
Dans une promenade ludique qui rend ses lettres de noblesse à la culture populaire et célèbre le pouvoir subversif des livres, Joann Sfar donne pour la première fois les clés de son rapport à la création.
Mot un peu désuet, un métèque désigne un étranger générique. Cet ouvrage entreprend de revaloriser le terme en faisant le portrait de ceux qui sont originaires d'ailleurs. Parmi eux, les Hébreux, Romain Gary, Modigliani, Hercule Poirot ou Esmeralda, personnes réelles ou imaginaires qui ne connaissent pas les frontières.
Rédigé entre 1822 et 1844, le journal intime de la romancière anglaise débute avec la mort dans un naufrage de Percy Shelley alors qu'ils fuyaient l'Angleterre. Agée de 25 ans, la veuve se retrouve seule avec le dernier de ses enfants toujours en vie et raconte sa souffrance.
Emigré aux Etats-Unis à l'âge de 7 ans, le petit Igor vit les dernières heures de l'Union soviétique. De son éducation russo-américaine à ses déconvenues amoureuses, en passant par le désarroi de ses parents face à leur fils rêveur et asthmatique, le narrateur met en scène son parcours personnel.
Voltaire ! Figure des Lumières qui a donné son nom à nombre de collèges, lycées, places et boulevards. Dont on fait lire des extraits, toujours les mêmes, aux jeunes gens de nos écoles, et que l'on cite, parfois à tort, sur les plateaux télé, dans les cours de récré, dans les dîners de famille. Parce que Voltaire c'est cet ami de l'humanité, ce chantre de la liberté, que l'on veut, que l'on doit mettre en avant pour légitimer la démocratie libérale marchande ? ou, dirons-nous, la social-démocratie qui lui permet de perdurer ? dont nous sommes prisonniers. Il est l'un de nos geôliers, l'un des gardiens de notre prison mentale. Alors il faut lire Voltaire, mais le lire jusqu'au bout, le lire tout entier pour le découvrir vraiment, et découvrir dans le même temps le fond de l'esprit de notre époque, son « logiciel » comme nous dirions avec un terme d'aujourd'hui, le paradigme dans lequel nous vivons ou survivons.