Comprendre le monde

L'octodon, plus souvent appelé dégu, est originaire du Chili. Il tient à la fois de l'écureuil par l'apparence générale, du rat par le corps et le pelage, de la gerbille par la queue au bout touffu, de la chauve-souris par les oreilles, et du cochon d'Inde par la tête au long museau large. Sa personnalité se rapproche de celle du cochon d'Inde quant à sa douceur et à son attachement à son maître, mais il est plus vif d'esprit et plus fonceur. Ce livre vous donne des conseils pour le comprendre, le rendre heureux et s'en occuper adéquatement.

Le chinchilla est un petit rongeur bien étrange. On dirait une grosse souris, ou le mélange d’un lapin, d’une gerbille et d’un écureuil. Amical et affectueux, il est de bonne compagnie. Il aime courir et rebondir contre les murs, manipuler sa nourriture avec ses pattes, prendre son bain dans le sable, coller son museau contre le nez de son maître en guise de marque d’affection et se percher sur son épaule. Chacun trouvera dans cet ouvrage tous les renseignements nécessaires pour le comprendre, le rendre heureux et s’en occuper adéquatement.

Martine Tremblay pose ici le premier regard global et indépendant sur l'histoire du Bloc québécois, de sa naissance, en 1990, jusqu'à sa débâcle aux élections de mai 2011, qui mettait fin à sa domination au Québec. C'est le livre d'une historienne. Il n'a pas pour fonction de plaider ou de convaincre, mais cherche simplement à décrire le mieux possible et à faire comprendre le déroulement des événements et les choix qui y ont présidé.Au terme d'une recherche exhaustive et d'entrevues effectuées avec quelque 70 personnes qui ont vécu de près les grandes années bloquistes, l'auteure constate que ce parti, qui s'est enraciné malgré lui, est globalement allé chercher le maximum de résultats que l'on peut attendre d'un parti d'opposition à Ottawa. S'il n'a pas gouverné, le Bloc québécois a néanmoins marqué de son empreinte la politique canadienne et québécoise pendant deux décennies. L'histoire du Bloc québécois, rappelle Martine Tremblay, demeure avant tout celle de deux hommes: Lucien Bouchard et Gilles Duceppe. Tous deux ont tour à tour imposé leur personnalité et leurs valeurs à la formation politique. L'auteure dresse de ces deux géants de la politique un portrait inédit, d'une rare lucidité.

L’auteur partage les incertitudes et le dépouillement que nous éprouvons en traversant des temps d’automne dans notre vie personnelle, dans notre vie en Église, dans notre vie au milieu du monde. Au-delà des bilans, Paul Tremblay s’inspire des textes de l’Écriture pour dresser un itinéraire vers des lendemains d’espérance. Une écriture magnifique, des mots remplis de sens

Pour comprendre les enjeux de la socialisation des enfants, surtout de ceux qui naissent et grandissent dans des conditions qui les placent sur une trajectoire d'épreuves, d'échecs et de détresse. Par une démonstration argumentée et étayée par les résultats d'études, l'auteur montre que la violence est bien un comportement qui s'acquiert avant l'adolescence et qui s'installe durablement.

Quand on gagne son pain à tenir la main des autres lorsqu'ils traversent des instants d'une rare intensité, comment fait-on pour composer avec les grands défis humains que la vie pose sur son propre chemin? «Danser avec la vie», facile à dire, pas si facile à faire... Rémi Tremblay a subi un fracassant face à face avec sa souffrance au cours de la dernière année: le premier de ses trois garçons, aux prises avec un grave problème de dépendance, a encore rechuté. Frappé de plein fouet, l'homme amorce, assis devant le fleuve Saint-Laurent, une réflexion inédite qui se révélera déterminante pour toute personne secouée par un épisode difficile. Un ouvrage apaisant et libérateur qui fait la preuve par mille que souffrance et bonheur peuvent cohabiter.

Neuf nuits à dialoguer avec Cicéron à Vivario, le village où habite J. Trémolet de Villers. Reprenant les propos du philosophe, ce récit convoque sa vision de la mort, de la vieillesse, de la souffrance, du bonheur mais aussi de la politique et de la patrie. L'actualité de sa pensée est ainsi démontrée.

En 1916, Marie-Louise, une jeune fille vivant à Hanmer en Ontario, tombe amoureuse du curé de son village, un homme de trente-trois ans son aîné. La passion qu'ils ont l'un pour l'autre l'emporte sur la raison, la morale et les conventions sociales. Ils choisissent la fuite et la clandestinité. Protégé par l'anonymat de la grande ville, le couple connaît une existence sereine et de leur union naissent trois enfants. Mais une crise de conscience amène l'ex-curé à réintégrer l'Église et à abandonner sa famille. Peu après son départ, la Grande Dépression éclate. Le passionnant récit de la lutte quotidienne de cette femme pour sa survie et pour le bien-être de ses enfants révèle les conditions difficiles de cette époque et soulève bien des questions sur le célibat obligatoire des prêtres catholiques et sur l'attitude du clergé envers les femmes. Grâce à de très nombreux témoignages et après avoir fouillé dans les documents et archives, Claire Trépanier nous livre les fruits d'une véritable enquête avec la rigueur d'une historienne et le souffle d'une romancière.

La linguiste effectue un inventaire des insultes racistes au fil du temps, à partir de citations issues de textes anciens ou contemporains. Elle retrace les circonstances historiques dans lesquelles elles ont été imaginées ainsi que les motivations.

La plupart de ceux qui enseignent aujourd'hui la philosophie, en France du moins, mais il ne doit pas en être très différemment ailleurs, professent que la métaphysique est définitivement morte et sans objet. On tente de montrer ici que , bien au contraire, jamais les problèmes proprement métaphysiques, les problèmes d'ontologie fondamentale, ne sont imposés d'une manière aussi vive et urgente aux savants qui réfléchissent sur l'Univers, son évolution, et tout ce qu'il contient, y compris les vivants et l'Homme.

