Ce recueil de textes publiés dans la presse américaine évoque des personnalités politiques et des amis écrivains, aborde les rapports entre roman et cinéma ou les dangers de la censure, le tout à partir d'expériences personnelles qui donnent à l'ensemble une dimension autobiographique.
Trois longues histoires reliées par la chaîne de la mémoire. Paul à 20 ans dans les Marines, Paul à 10 et 13 ans dans le village de son enfance, ne sont autres que l'auteur, dont l'omniprésence donne à chaque étape de la chronique, l'authenticité d'une tranche de vie.
S'inspirant de la révolte d'un groupe d'esclaves noirs qui, sous la conduite de Nat Turner, avait, en août 1831, jeté la terreur parmi les Blancs dans une région écartée du sud-est de la Virginie, William Styron, dans Les confessions de Nat Turner, fait œuvre à la fois d'historien, de sociologue, de peintre de mœurs et de psychologue, sans jamais oublier qu'il est avant tout romancier.