Selon l'auteur, le Québec n’a pas à rougir de sa parlure bâtarde, ni de ses barbarismes ni des coutures et des triturations qu’il inflige au français : bâtardes, toutes les langues le sont. Dans cette synthèse éclectique, aux frontières de la littérature, de la linguistique et de la philosophie, l’auteur propose de concevoir désormais le rapaillement et la métisserie de la langue québécoise comme des ferments de son devenir créole. Radjoul Mouhamadou nous amène à revisiter notre rapport à la langue et l’identité.