Une fois encore, Mélie est seule dans la grande maison. Elle attend le retour de son père. Mélie déteste cette vieille maison qui craque, grince et gémit de partout. Ce matin là, il y a un corps étendu dans l'herbe du jardin. Un inconnu. Il souffle son prénom.
"Les enfants de la guerre ne sont pas des enfants" dit la chanson d'Aznavour. Et c'est vrai, ils ne sont pas des enfants, les garçons et les filles d'Iran, d'Irak, du Congo, d'Algérie, du Rwanda et de tous les conflits de la planète. Ils sont des sujets d'actualité, de la chair à canon, un numéro de camp d'entraînement. Ce roman leur donne la parole.
Hannah part en vacances chez sa grand-mère qui a choisi de s'installer dans un endroit perdu en Tasmanie, loin des indésirables et de la pluie. L'ambiance est paisible et la lecture est leur principale occupation. Un jour, l'aïeule révèle des secrets troublants à sa petite-fille, concernant une bête rodant autour de la maison.
Adriana vit au Mexique, à Santa Arena, une ville où tout est sec, pauvre, désolé et sans espoir. Elle a décidé qu'un jour elle vivrait de l'autre côté de la frontière, dans la ville des étrangers, les ranjeros, où les hommes sont riches, où les femmes ont la peau blanche et les yeux verts comme des dollars.