Réflexions sur la réification du corps humain, découpé comme autant de produits commercialisables : sang, organes, cellules, embryons, tissus. La sociologue détermine les trois fondements de la bioéconomie : chosification du corps, conservation in vitro de ses morceaux et vente. Elle démontre que les corps exploités par cette nouvelle branche du capitalisme sont ceux des plus démunis.