Un Dany Laferrière tendre et affectionné - il n'a que dix ans - qui se passionne pour les choses simples, le petit monde grouillant d'humanité et de chaleur de son village natal, Petit-Goave, en Haïti. 1991.
Chère Jennifer, Il y a longtemps, très longtemps, j'étais un petit garçon de 10 ans follement amoureux de Vava. Aujourd'hui, je suis un homme de plus de 50 ans, et je suis toujours amoureux de Vava. L'amour est éternel. Dany. Années K-3. 2006.
L'auteur raconte les jeux de pouvoir et de sexualité auxquels se livre la jeunesse haïtienne, toute tournée vers le plaisir mais qui n'a plus de pères, pas d'argent et pas d'avenir. 1997.
Ce n'est pas la Madeleine de Proust, mais un livre de poésie de Magloire Saint-Aude qui ramène l'auteur dans son passé. Ce livre évoque toute une période de sa vie en Haïti au cours de laquelle le jeune adolescent prend gout à la poésie... et aux jeunes filles. Quelques passages où le langage est grossier. 1992.
"J'ai découvert le Sexe (ou le Désir) à sept ans sous les traits de Rita Hayworth. Ah! qu'elle était jolie, la Mort! Je n'ai pas arrêté depuis et il m'a fallu 25 ans (et la mort de Rita) pour comprendre que c'était une bombe a retardement". 1987.
Le Sud. Haïti. Lumineux. Sensuel. Séduisant. Tous les personnages de ce roman en subissent l'attrait. Ils en rêvent, ils s'y rendent. Les voici, Occidentaux prisonniers de valeurs utilitaires, charmés par la chaleur, la lumière, les couleurs, les corps. Propriétaires de bar ou femmes d'affaires de Montréal ou de New York, ils quittent les illusions de la réussite pour dériver doucement vers une nouvelle vie. Ils y feront de troublantes découvertes. Corps blancs, corps noirs. Quelques descriptions de nature sexuelle. 2006.
Un jeune homme arrive dans une ville du Nord pour une nouvelle vie. Ses origines, au Sud, ne l'ont pas habitué à la solitude, aux saisons contrastées. Si L'énigme du retour (prix Médicis 2009) était le roman du retour à Port-au-Prince de Dany Laferrière, celui-ci fait le récit de son arrivée à Montréal, à l'âge de 23 ans.
A travers son éloge de la sieste qui favorise la rêverie et l'éclosion de pensées sur le monde, l'auteur évoque : le président Obama, ses amours de jeunesse, les écrivains Salinger et Borges, etc. Il présente l'art de ne rien faire comme un art de vivre favorisant la réflexion.
A travers son éloge de la sieste qui favorise la rêverie et l'éclosion de pensées sur le monde, l'auteur évoque : le président Obama, ses amours de jeunesse, les écrivains Salinger et Borges, etc. Il présente l'art de ne rien faire comme un art de vivre favorisant la réflexion.