Bien des années plus tard, dans le Canada où il s'est installé, John Willright évoque le passé de sa jeunesse dans une petite ville du New Hampshire: la vie de collégien, les premiers émois amoureux, les débuts de la guerre du Vietnam et, par-dessus tout, une amitié parfaite avec Owen, un garçon à la voix déglinguée, l'être le plus petit qu'il ait jamais connu et l'instrument de la mort de sa mère.
Dans un port de la mer du Nord, deux silhouettes bravent la nuit : une très jeune femme et son petit garçon à la poursuite du père fugitif. Tandis que William le séducteur fait tonner tous les orgues de Scandinavie, Alice le talonne et gagne sa vie en tatouant sur des épidermes consentants des coeurs brisés, des fleurs voluptueuses et des serments de fidélité.
Une autobiographie qui décrit les rapports de l'auteur avec la lutte et l'écriture (le parallélisme est plus étroit qu'on ne l'imaginerait), la façon dont il a appris puis enseigné les deux arts, une réflexion sur le cours de sa vie et la naissance de ses centres d'intérêt. Au fil de ses récits et de ses digressions, il évoque ses rencontres avec les entraîneurs ou les professeurs.