Correspondante du magazine Le Point à Berlin, l'auteure évoque l'histoire de ses deux grands-mères, toutes deux alsaciennes, l'une française et l'autre allemande, et amies d'enfance.
La journaliste française, vivant à Berlin depuis 20 ans, retrace les événements ayant eu lieu dans sa rue de l'ancien Berlin-Ouest, depuis son percement en 1904, et fait le portrait d'habitants de la rue.
Disciplinés, matérialistes, donneurs de leçons, buveurs de bière invétérés et citoyens sans humour d’un pays torturé par son passé – ou, au contraire, trop pressé de l’oublier : tels sont, dans l’imaginaire français, nos puissants voisins d’outre-Rhin. Ajoutons les vieux démons, toujours prompts à s’éveiller, le fameux modèle et la non moins proverbiale lourdeur, et le tableau sera complet. Pascale Hugues a voulu en finir avec ces clichés. Dans ce livre amical, quoique non dépourvu d’ironie, elle trace le portrait au quotidien d’une Allemagne en quête d’un certain art de vivre.
En tombant sur une vieille photographie de classe de CE2 datant de 1968, l'auteure se demande ce que sont devenues, cinquante ans plus tard, ses anciennes camarades de classe de l'école de filles Sainte-Madeleine de Strasbourg. Elle en retrouve quinze et retrace, à partir de leurs témoignages, les spécificités de l'éducation des filles à cette époque.