En 1949, l'Italie encore toute maculée de ruines et toute bourdonnante de Vespa accueille un congrès sur le gaz, que l'auteur couvre pour la presse française. A la voie royale des sites et des musées, il préfère la fréquentation des trattorias miteuses et des hôtels borgnes.
Rassemble les interviews menées par l'auteur en 1954 pour le magazine Elle : il rencontra une quinzaine de jeunes gens, chez eux ou au Flore et ajouta, pour les besoins de son enquête sur la jeunesse, plusieurs reportages.
Voici un livre où se découvre à l'évidence ce qui fait de son auteur non seulement l'égal de Charles-Louis Philippe ou d'Eugène Dabit, par exemple, mais plus encore, je crois : par son humour laconique et glacé, l'acuité de sa vision, l'impudence dont à chaque coin de rues de sa prose il fait preuve en pratiquant avec cynisme les tours de bonneteau du langage, un artiste, mieux qu'aucun autre capable d'atteindre à vif le lecteur d'aujourd'hui", Francis Ponge.