Chaque automne jai envie de mourir se dresse comme une petite statue bricolée, élevée au milieu de la ville à la mémoire de tout ce qui brille au fond des gens, feux mal éteints et souvenirs fulgurants, qui nous rendent solidaires malgré nous. C'est un hommage fragile à des beautés invisibles à l'oeil nu ; le ridicule qui ne nous a pas tué, l'enfance perdue, l'émoi, lattente, les tremblements, l'amour et le temps...
Après avoir été approchée par une compagnie de théâtre, Véronique Côté se lance dans l’écriture d’une pièce sur la prostitution, La paix des femmes. Au cours de ses recherches, elle découvre l’existence de deux camps irréconciliables: d’un côté, les pro-tds, pour «pro-travail du sexe», de l’autre, les abolitionnistes. Alors que les premières militent pour la décriminalisation de la prostitution, les secondes cherchent à l’éliminer. C’est comme femme et comme artiste que Véronique Côté prend ici la parole, accompagnée de Martine B.